Séance de salubrité dans la Ville de Niamey
Les autorités de la Ville de Niamey ont organisé, le dimanche 26 octobre 2025, la traditionnelle journée mensuelle de salubrité dans la Ville qui vise à impliquer les habitants dans l’assainissement de leur cadre de vie. La journée est placée ce mois-ci sous le thème ‘’Entretien post-pluie, salubrité, désensablement et réhabilitation des voies urbaines’’.
A cette occasion, la population de la capitale, soutenue par la Gendarmerie Nationale et encouragée par les chefs coutumiers, s’est investie activement dans cette opération d’assainissement.
Le lancement officiel a eu lieu dans l’Arrondissement Communal Niamey 5, en face de la station Bazagor, sur la route de Torodi, en présence du Secrétaire Général de la Ville de Niamey, M. Moumouni Goungoubane, avant de se poursuivre dans les autres Arrondissements Communaux de la Ville. L’opération a notamment concerné des lieux emblématiques tels que le pavé du Château 8, l’échangeur Mali Béro, le rond-point Police Secours et la Place Toumo.
Dans les cinq Arrondissements Communaux de Niamey, la population s’est fortement mobilisée, munie de balais, brouettes et pelles pour assainir plusieurs endroits de la Ville. Ainsi, des rues entières, des caniveaux et des places publiques ont été nettoyés dans une ambiance festive et d’engagement collectif. Cette initiative qui vise à renforcer l’hygiène urbaine, s’inscrit dans le cadre des actions mises en œuvre pour faire de Niamey une ville propre, saine et agréable à vivre.
A la fin de sa tournée de supervision sur les sites retenus, le Secrétaire Général de la Ville de Niamey a remercié les populations pour leur mobilisation au cours de cette journée. S’exprimant sur les opérations de libération de l’espace public initiées par la Ville, M. Moumouni Goungoubane a expliqué que les autorités municipales, comme à leur habitude, ont préalablement demandé aux propriétaires de kiosques de commerce installés sur des infrastructures sensibles telles que les caniveaux, de reculer pour pouvoir libérer la voie. « C’est de ça qu’il s’agit, parce qu’on ne peut pas construire sur les trottoirs ou les terres-pleins et obliger les piétons à se retrouver sur la chaussée », a-t-il insisté.
Adamou I. Nazirou (Stagiaire)
