
Des éléments des FDS en patrouille
26 juillet 2023 – 26 juillet 2025 ! Cela fait deux ans déjà que le Conseil National pour la sauvegarde de la Patrie (CNSP) a pris le pouvoir d’Etat … sans effusion de sang aucune. Deux ans, dans une guerre hybride avec des ramifications et des soutiens logistiques externes à l’Afrique, c’est certes insuffisant pour stabiliser une situation sécuritaire qui était à la dérive. Mais, en deux ans seulement, malgré le départ précipité des armées étrangères auxquelles on a montré la sortie, les nouvelles autorités réunies au sein du CNSP parviennent à renforcer la résilience sécuritaire dans le pays, tout en poursuivant la montée en puissance des Forces de défense et de sécurité.
Cette ‘’Baraka’’ tombée du ciel était tant attendue par les populations excédées par une pression néocolonialiste de puissances étrangères dites ‘’partenaires’’, dont certaines ont soupé à la table du diable en fournissant logistique et renseignements à des groupes armés terroristes. C’était sans compter l’insistance du parrain qui, rêvant de reproduire les massacres du 5 mai 1789 au Niger, lança ses sicarius contre le pays et son peuple, sous la conduite zélée du syndicat.
C’est dans ce contexte historique, et malgré la complexité de la tâche, que les Forces de défense et de sécurité, sous le commandement du CNSP et le soutien populaire des Nigériens, conduisent des actions opérationnelles réussies pour sécuriser les personnes et leurs biens. Très vite, les nouvelles autorités, avec l’appui inconditionnel des pays frères notamment le Burkina et le Mali, mettent fin aux velléités expansionnistes des bailleurs d’une guerre fratricide de la CEDEAO contre le Niger et ses alliés, désormais réunis au sein d’une alliance des peuples, la Confédération des Etats du Sahel.
Sécurisation des axes d’approvisionnement et des sites stratégiques industriels
Le premier fait d’arme des nouvelles autorités et la réouverture et la sécurisation de l’axe d’approvisionnement Kaya-Niamey. Dès le 18 août 2023, l’état-major tactique l’opération militaire Niyya, chargée de la sécurisation de la Rive Droite du fleuve Niger, déploie ses forces spéciales sur instruction du CNSP pour assurer la sécurité d’environ 3000 camions de ravitaillement de Kaya au Burkina à Téra. Cette action militaire prioritaire dans une zone des trois frontières infestée d’ennemis, a été mise en place grâce une parfaite coordination avec les hommes du 11ème Régiment Commando de la 4ème Région Militaire des Forces Armées du Burkina.
Cette prouesse sécuritaire qui a réussi à briser l’embargo ‘’injuste et inhumain’’ de la CEDEAO, renforce la conviction des couches sociales du pays sur la capacité du CNSP à faire face à la crise profonde que traversait le Niger. Dans les jours qui ont suivi, ces actions sont enchaînées dans les deux sens avec l’entrée de camions de marchandises au Niger et la sortie de milliers de camions citernes remplis de carburant à destination du Burkina et du Mali. Pour les actions sécuritaires sur le terrain, le gouvernement annonce le renforcement des effectifs des FDS et la dotation des différents corps avec du matériel approprié.

Face à la multiplication des actions offensives des FDS qui pourchassaient quotidiennement les terroristes et autres bandits armés jusque dans leur dernier retranchement, les ennemis du Niger fuient rapidement le contact avec les forces républicaines pour s’attaquer à des civils isolés et aux infrastructures d’exportation du pétrole brut, tentant désespérément d’asphyxier le pays sur le plan financier. Ici également, les nouvelles autorités déjouent leur cruauté et finissent par briser les tentatives absurdes d’encerclement de certains gros villages de l’ouest et les velléités de massacrer des civils dans les mosquées, à l’image de ce qui s’est passé à Fambita, le 21 mars dernier. Ils parviennent également à sécuriser le pipeline d’exportation du brut, malgré quelques incidents rapportés par intermittence sur l’infrastructure ou dans ses environs.
La Force unifiée de l’AES, un pas de plus vers la souveraineté sécuritaire de la confédération
Dans la nuit du mardi 21 janvier 2025, le ministre d’Etat, ministre de la Défense Nationale annonce au monde la création imminente d’une force unifiée de l’AES dotée d’un effectif initial de 5000 hommes. Le Général d’Armée Salifou Mody explique dans l’entretien accordée à la RTN, que cette force conjointe aura non seulement, mais aussi ses propres moyens aériens, ses moyens terrestres, ses moyens de renseignement et son système de coordination, avec un rayon d’action sur l’ensemble du territoire de l’AES.
Quelques semaines après cette révélation qui a surpris le monde, mais pas le peuple meurtri du Burkina, du Mali et du Niger, la force conjointe teste ses compétences opérationnelles avec «Yeroko 2». Cette manœuvre militaire offensive, menée du 24 février au 6 mars 2025 dans la zone des trois frontières, a été concluante, selon le communiqué publié par la DIRPA du Mali. Ce qui a poussé les experts militaires du Burkina Faso, du Mali et du Niger à se réunir à Ouagadougou, du 8 au 11 avril 2025, pour examiner les modalités pratiques de la mise en place de la Force unifiée de l’AES.
En seulement deux ans de gouvernance sécuritaire, les nouvelles autorités sont arrivées à casser la dynamique de ‘’concubinage’’ avec les terroristes entretenue par leurs prédécesseurs. Cette guerre ouverte contre les forces du mal a permis de désorganiser la logistique, voire de neutraliser les groupes terroristes. Le CNSP a aussi réussi à restaurer la confiance avec le Burkina et le Mali, des pays frères qui luttent pour leur souveraineté sécuritaire.
Malheureusement, cette lutte acharnée contre les racines du mal au Sahel emporte de temps à autres la vie de vaillants soldats qui sillonnent le territoire national et confédéral, guerroyant contre les hordes terroristes. Chaque jour et à chaque occasion, la nation rend hommage à ces âmes braves qui ont fait le sacrifice ultime sur le champ de bataille pour que vive la Nation. Comme l’a si bien dit un officier des Forces de défense et de sécurité, « Si les gens arrivent à dormir paisiblement chez eux, c’est parce qu’il y a d’autres qui se sacrifient sur le terrain ». Que leur sacrifice motive à jamais le peuple pour défendre sa Nation !
Souleymane Yahaya (ONEP)