La modernisation des villes de notre pays est de plus en plus perceptible à travers la mise en œuvre du Programme de Renaissance du Président de la République SE Issoufou Mahamadou. Les investissements dans la région du fleuve ont touché presque tous les secteurs socioéconomiques. Dans le cadre du programme du Chef de l’Etat de doter le pays d’infrastructures appropriées, Tillabéri a bénéficié d’infrastructures ayant métamorphosé la ville à travers le programme Tillabéri Tchandalo que la région a accueilli dans le cadre de la fête tournante du 18 Décembre.
L’intervention de l’Etat est visible sur l’ensemble de la région de Tillabéry à travers les investissements qui ont été effectués afin de répondre aux attentes des populations en matière de la fourniture et de l’accès à l’eau potable, aux soins sanitaires, à l’amélioration de la productivité agro-sylvo-pastorale, la fourniture en équipements scolaires, etc.
Après Zinder, Tillabéri a abrité la dernière fête tournante du 18 Décembre 2019. Tillabéry Tchandalo a été une réussite au regard d’importantes réalisations dont le Chef-lieu de la région a bénéficiées. La ville est devenue vraiment coquette. En effet, la ville était jadis confrontée l’insuffisance des infrastructures d’accueil, ainsi que des infrastructures routières inadéquates et l’Aéroport n’existait non plus. Force est de constater que la ville a changé de look à travers des réalisations qui viennent d’être opérées ici et là. Pour ce qui est des infrastructures routières dans le cadre de Tillabéry Tchandalo, il a été construit des voiries urbaines, tandis que d’autres ont été réhabilitées. Notons que la première phase des travaux de la voirie urbaine concerne la réalisation d’une route de 10,7 km.
Les routes modernes pour faciliter la circulation
La voie principale traversant la ville a été transformée en une route de 2×2 voies. Avant d’être reprise, la route était dans une situation rendant la circulation difficile compte tenu de son état peu reluisant. Force est de constater que la réalisation de cette belle infrastructure aujourd’hui, rend la mobilité urbaine fluide à la satisfaction des usagers qui ne cessent de tarissent pas d’éloges à l’endroit des autorités qui ont répondu à une des attentes des populations en matière d’infrastructures routières. Cette voie traverse la ville sur une distance de 7 km. Retenons aussi que la voie reliant la Case de passage Présidentielle au Gouvernorat de Tillabéri a été également construite en une route de 2×2 voies.
Quant à la route qui passe devant le CEG1 et l’ORTN, elle a été aussi réhabilitée, et une bretelle sur la route Tillabéry-Ouallam vient également d’être construite. La ville de Tillabéri est illuminée par l’éclairage public du fait que les travaux des voiries sont accompagnés par l’installation des lampadaires tout au long des routes qui sont construites ou réhabilitées. L’installation de ces lampadaires est d’un intérêt particulier pour les populations qui peuvent circuler en toute sécurité dans la nuit.
Ajoutons que ce sont les activités commerciales qui sont en train aussi d’être développées la nuit tout au long de la route. Des vendeurs de tout genre voient leurs chiffres d’affaires prospérer, et les populations s’approvisionnent à tout moment. Pourtant, avant la réalisation de cette infrastructure, la ville baignait dans l’obscurité, à l’exception de quelques endroits.
Sur la voie principale se trouve, la nouvelle tribune officielle d’une capacité de 2.100 places. La tribune officielle est au cœur des activités d’envergure dans la région de Tillabéri. C’est ici que le Chef Suprême des Armées a présidé le défilé civil et militaire du 18 Décembre 2019 qui s’est tenu dans une ambiance empreinte de chaleur et de convivialité. La tribune a été modernisée et dotée de toutes les commodités pour véritablement accueillir des événements officiels ainsi que d’autres activités du fait qu’elle a un rôle multifonctionnel. Il est important de préciser que la tribune officielle peut aussi accueillir des foires, etc. En face de la tribune officielle se trouve le monument dédié aux morts des deux grandes guerres mondiales à savoir 1914-1918 et 1939-1945. C’est un joli monument qui a été construit et devient un élément référentiel en matière de l’embellissement de la ville.
Renforcement des capacités d’accueil
La modernisation de la ville passe aussi par la construction d’infrastructures d’accueil à savoir les bâtiments. Au nombre de ces bâtiments qui sautent à l’œil, c’est incontestablement la Case Présidentielle qui a été construite dans le respect de la règle de l’art. La région de Tillabéri, va longtemps profiter de cette belle infrastructure qui vient de contribuer à rendre la ville coquette avec une vue sur le fleuve Niger et ses merveilles halieutiques et touristiques.Autour de la Case Présidentielle, sont réalisés des bâtiments duplex d’une qualité extraordinaire abritant des services publics, et servant également de cases de passage. La construction des bâtiments va améliorer significativement le problème de logement que connait la ville de Tillabéri. Retenons aussi que des bâtiments sont construits au profit de l’Université de Tillabéri ainsi que des salles de cours, deux amphithéâtres et des dortoirs pour les étudiants qui étaient logés au Stade. Des infrastructures ont été réalisées au profit des Forces de Défense et de Sécurité.
En outre la ville de Tillabéri, qui disposait d’une seule salle de réunion de 200 places, a été dotée d’un centre de conférence dont la salle de réunion a une capacité de 750 places. D’autres bâtiments publics viennent d’être réhabilités comme le gouvernorat. La Mairie de Tillabéri a bénéficié d’un nouveau bâtiment. La préfecture a été aussi dotéed’un bâtiment neuf, et la résidence du préfet a également bénéficié d’un nouveau bâtiment. Précisons aussi la construction de deux grandes salles au profit des urgences à Hôpital régional.
Par ailleurs, la région de Tillabéri vient d’être dotée d’un Aéroport avec une piste de 2,100 km. Dans l’enceinte de cet aéroport flambant neuf, il a été réalisé des travaux connexes à savoir le Salon d’Honneur, l’aérogare, la tour de contrôle. La construction de l’Aéroport est une opportunité pour l’ensemble de la région et le pays du fait qu’il facilitera la desserte aérienne ainsi que le désenclavement de la région. De par ses fonctions transversales, l’Aéroport est un atout pour booster les activités économiques dans la région.
Précisons que certains services ont déjà occupé leurs nouveaux bâtiments, tandis que d’autres attendent la finition des travaux de leurs services, la mise en service des nouveaux bâtiments.
Assurer la fourniture et l’accès en eau aux populations et au bétail
Le secteur de l’hydraulique et celui de l’Assainissement figurent parmi les secteurs qui ont bénéficié de divers appuis de la part de l’Etat et des partenaires sur l’ensemble de la région. Pour ce qui est spécifiquement de Tillabéri Tchandalo, il a été enregistré des travaux de renouvellement de certaines conduites se trouvant dans l’emprise de la voirie. Ce sont 12 km de conduites qui ont été déplacées. Il a été procédé, en partenariat avec un projet dans le cadre de Tillabéri Tchandalo,au renforcement de la capacité de l’AEP de la station de traitement de Tillabéri. La ville a été dotée d’une usine de 10.000m3/jour. Il est à noter que les travaux de construction de l’usine sont en cours d’exécution. Ajoutons aussi la réhabilitation de l’ancienne station, la construction d’un nouveau réservoir d’une capacité de 1.500m3. Les travaux sont à hauteur de 82% de taux d’exécution. Il y a également la construction d’un réservoir de 500 m3 à Sakoira dont les travaux sont en cours de réalisation. Le directeur général de l’Hydraulique a précisé qu’il y a 36 km de conduite dans la ville de Tillabéry, Sakoira, et jusqu’à l’Université.
Selon le directeur régional de l’Hydraulique et de l’Assainissement, M. Adamou Chipkaou, dans le cadre de la mise en œuvre du programme de renaissance la région de Tillabéry a obtenu de 2013 à 2016 d’importantes réalisations ayant permis de répondre aux besoins des populations en matière de la fourniture en eau à travers la réalisation des mini AEP, des puits, des postes d’eau autonomes, des stations de traitement, et des programmes ayant permis de relier certains villages de mini AEP multi villages. A cet effet, il a précisé avoir réalisé en 2013, 280 équivalents points d’eau, 5 postes autonomes, un mini AEP multi villages, 6 mini AEP simples, 158 forages à pompe à motricité humaine et 12 puits. En 2014, il a confié avoir réalisé au total 97 équivalents points d’eau comprenant un puits pastoral cimenté, un poste d’eau autonome, 86 pompes à motricité humaine, 8 forages, 8 puits cimentés. En 2015, il a été réalisé au total 460 équivalents points d’eau, dont 9 extensions, 4 puits cimentés pastoraux, 12 postes d’eau autonomes, 2 AEP multi villages, 8 AEP simples, et 230 forages à pompe à motricité humaine, et 22 puits cimentés. Pour ce qui est de l’année 2016, M. Adamou Chipkaou a ajouté que ce sont au total 588 équivalents points d’eau, dont 44 extensions, une station pastorale, 5 puits pastoraux, 31 postes d’eau autonomes, 2 AEP multi villages, 16 AEP simples, et 160 pompes à motricité humaine, et 3 puits cimentés. En 2017, il a été réalisé au total 397 équivalents points d’eau, dont 3 extensions, une station pastorale, 21postes d’eau autonome, une AEP multi villages, 13 AEP simples, 163 pompes à motricité humaine, 4 puits cimentés. S’agissant de l’année 2018, il a été réalisé 584 équivalents points d’eau, dont 3 extensions, une station pastorale, un puits cimenté pastoral, 55 postes d’eau autonomes, 5 AEP multi villages, 23 AEP simples, 94 pompes à motricité humaine, et 2 puits cimentés. Concernant l’année 2019, les activités sur lesquelles l’Etat et ses partenaires se sont attelées ont permis de réaliser 508 équivalents points d’eau composés de 6 extensions, 24 postes d’eau autonomes, 8 AEP multi villages, 18 AEP simples, 46pompes à motricité humaines, 4 puits cimentés. Il a par ailleurs noté que pour l’année 2019, il s’agit de résultat provisoire en attendant le résultat définif à l’issue de l’amendement qui sera porté par le Ministère de tutelle. De manière générale, M. Adamou Chipkaou a indiqué que de 2013 à 2019, il a été enregistré sur l’ensemble de la régionl a construction de 55 puits cimentés, 937 pompes à motricité humaine, 84 AEP simples, 19 AEP multi villages, 149 postes d’eau autonomes, 11 puits cimentés pastoraux, 3 stations pastorales, 65 extensions. Il a été globalement réalisé environ 3.000 équivalents points d’eau.
Il est important de mentionner que les travaux de la station de 1.500 m3, se poursuivent normalement. Sur le site, les employés sont à pied d’œuvre pour livrer l’ouvrage dans le délai prévu. Quant aux travaux de l’usine de traitement, ils avancent également sous la supervision des responsables en charge du chantier. Les travaux ont débuté en septembre 2019 pour une durée de 11 mois. Les responsables de l’entreprise et du chantier ont rassuré que tout se passe bien, et l’ouvrage sera livré aussi dans le temps.
Parlant des perspectives, M. AdamouChipkaou a souligné les travaux d’extension de la station de Gothey à Tera et qui va alimenter tous les villages situés entre les deux localités. Notons que la capacité de la station de Gothey sera renforcée. Selon lui, à Tera il y a une station d’une capacité de 1.000m3 qui a été réalisée au niveau du barrage de cette ville. En outre, il a indiqué que le Projet Hydraulique Villageoise(PHV) Tillabéry va alimenter tous les villages insulaires, riverains, et ensuite élargir à la Commune d’Anzourou, de Bonfeba (Sakoira) jusqu’à Kofno, puis de Mehana à Bankilaré.Il faut aussi ajouter les travaux d’extension de Tillabéry à Namaro Goungou, et de Gothey à Koulikoro.
Retenons que dans le domaine de l’hydraulique rurale, la région a bénéficié d’un investissement d’environ 45 milliards de FCFA de 2013 à 2019, et environ 16 milliards pour l’hydraulique urbaine, et une projection d’environ 9 milliards.
En ce qui concerne le volet assainissement, il a été réalisé entre 2013 et 2019, 474 latrines institutionnelles à savoir au niveau des écoles, des centres de santé et les lieux publics comme les marchés.
Le gouvernement et ses partenaires ont intervenu dans le secteur de l’environnement pour protéger, préserver l’environnement à travers diverses actions. Au nombre de ses action, on peut retenir entre autres les travaux de récupération des terres dégradées, la régénération naturelle assistée, le cash for work, le food for work, etc. La région de Tillabéry de par ses richesses environnementales variées, a depuis l’accession à la magistrature suprême de notre pays de SE Issoufou Mahamadou, bénéficié de plusieurs appuis. Rien qu’en 2019, des investissements de plus d’un milliard de FCFA ont été réalisés a indiqué le directeur régional de l’Environnement de Tillabéry le Colonel IssoufouOumarou. Il a déclaré qu’à la date du 31 Janvier 2020, il a été produit en 2019, 1.457.642 plants, tandis que 816.909 plants ont été plantés. Pour le volet récupération de terres, il a été récupéré 7026,86 ha. Les travaux de fixation des dunes ont concerné 110 ha de dunes, et ensuite il a été réalisé 3580 bandes pare feux. En ce qui concerne le faucardage, il a été faucardé 231 ha sur l’ensemble de la région. Quant aux activités de lutte contre les plantes envahissantes, ce sont 25 ha qui ont été touchées. Il s’est agi à travers ses actions d’améliorer le rendement piscicole, ainsi que la production agricole. Dans le souci toujours d’améliorer la situation nutritionnelle des populations et créer des emplois et des activités commerciales, il a été empoissonné 13 mares. La quantité de poissons produite s’élève à 829,648 tonnes. En outre, les activités de la RNA ont touché 11646,19 ha. Il a été produit 409,222 tonnes de moringa. Il faut préciser que les activités qui sont menées, ont permis de créer 5.497 emplois dans toute la région. Il a été aussi produit 4.400 litres de miel. Ajoutons les activités de l’ensemencement, le cordon pierreux ainsi que la formation des populations en pisciculture, aviculture, etc. Notons que des travaux sont programmés en 2020 comme la récupération des terres, la fixation des dunes, les bandes pare-feu, le faucardage, l’empoissonnement des mares, etc. la région de Tillabéry qui observait le nombre de ses girafes en baisse, a grâce aux efforts conjugués de l’Etat de ses partenaires amélioré le nombre de girafes. Les girafes étaient au nombre de 40 en 1995, et aujourd’hui chiffrées à plus de 700. Selon lui, les girafes sont en train de migrer vers d’autres localités du fait que leur habitat ne peut plus les contenir. C’est pour quoi au nombre des solutions à envisager la translocation vers d’autres localités. Quant aux hippopotames, environ 400 ont été observés.
Investir pour accroitre la productivité agricole
Région à forte potentialité agro-sylvo-pastorale, Tillabéry a, au cours de dix ans de mise en œuvre de programme de renaissance engrangé des résultats. Le directeur régional de l’Agriculture M. ZakariYaou Seydou a souligné que la région se caractérisée par deux formes d’activités agricoles. Il y a les zones dunaires où les activités se déroulent en période pluviale et autour de certaines mares permanentes ou semi-permanentes, et les zones fluviales où les activités se tiennent en permanence. Il a rassuré que la région a obtenu de la part de l’Etat et de ses partenaires d’importants appuis en semences et en intrants agricoles pour accompagner les producteurs. Les efforts qui sont déployés ont permis la création des maisons de paysans ou des éléments de la maison des paysans dans certaines localités. Face au changement climatique, il est organisé à tort et à travers des formations à l’attention du personnel pour qu’il puisse assurer sa mission d’encadrement et d’accompagnement des producteurs dans un contexte de changement climatique, ou l’adaptation s’avère nécessaire. Les villages qui sont déficitaires au sortir de la campagne agricole ont bénéficié de l’appui en semences améliorées. A titre illustratif, rien qu’en 2019, il a été mis à la disposition de la région 827,639 tonnes de semences améliorées, 2.260,25 tonnes d’engrais, 10.335 litres de pesticides, 43 appareils de traitement, 400 sachets de fongicides. A ceux-là s’ajoutent la formation de 1.781 producteurs dont 1.014 femmes, l’installation de 67 CEP/CEAP avec l’encadrement de 1.771 producteurs parmi lesquels 1.060 femmes, et l’installation de 132 parcelles de démonstration.M. Zakari Yaou Seydou a dit que les 46 communes de la région ont été équipées avec des tracteurs, et des privés ont acheté à prix modéré. Les communes ont été dotées des moyens adéquats dans le cadre de la mécanisation agricole en équipant les maisons de paysans en houes asines, bovines, des charrettes. Bref tous ce dont les producteurs ont besoin pour franchir le premier pas dans le cadre de la mécanisation sont placés au niveau de toutes les communes, a-t-il déclaré. L’Etat a mis à la disposition des producteurs l’essentiel du matériel. L’objectif est de créer la proximité pour que les producteurs puissent avoir accès au matériel leur permettant de mettre en œuvre le système de l’agriculture mécanique qui est important pour la modernisation du secteur agricole.
Le commerce du poisson, une aubaine pour les revendeurs
Bien que confrontées ces dernières au choc humanitaire et sécuritaire, les activités commerciales du poisson se poursuivent dans la ville de Tillabéry. Cette période rime avec la disponibilité du poisson. Les commerçants s’approvisionnement auprès de vendeurs venant de Sakoira, Ayerou ainsi que les localités insulaires a déclaré Mme Samira Souley. La jeune revendeuse a quitté l’enseignement après avoir servi pendant quelques années dans la brousse. Elle rêve d’exceller dans ses propres affaires, et créer des emplois à d’autres personnes. Le rêve de la jeune agée d’une trentaine d’années se réalise. Elle a, à sa charge quatre assistants qui l’aident à écouler ses marchandises. En effet, elle a confié avoir acheté le kilogramme de silures et de carpes auprès des pêcheurs de Sakoira à 1.000FCFA et 1.500FCFA, et celui du capitaine à 2.500FCFA. Quant à elle, elle revend le kilogramme de silure et carpe entre 2.000FCFA et 2250FCFA, tandis que le kilogramme de capitaines se vend entre 3000FCFA et 3.250FCFA. Selon elle, elle fixe ou augmente le prix du fait qu’il faut acheter de la glace pour bien conserver les poissons. Mme Samira a indiqué que ses assistants s’occupent, entre autre,, de laver les produits une fois livrés par les fournisseurs. Elle a également confié que ses assistants qui préparent les poisons pour les clients, tirent leur épingle de jeu. Et le prix de préparation par kilogramme est de 100FCFA. Cela consiste à enlever les boyaux, ainsi que les écailles Revenant sur son chiffre d’affaires, elle a déclaré s’en sortir avec 150.000FCFA par jour si les affaires marchent normalement. Il arrive souvent comme chaque activité commerciale de faire la faillite. Selon elle, la cherté de poisson est due à l’évolution de la technologie. Ainsi, les sorkos qui sont les principaux fournisseurs, disposent de moyen de conservation avec l’énergie solaire et le système d’électrification rurale. Ils peuvent à cet effet, conserver pendant dix jours leurs produits. Sinon par le passé, ils bradaient avant de retourner au village pour ne pas effectuer un déplacement inutile, a expliqué Samira.
Ibrahim Modibo est un des principaux clients de Samira, après avoir pris sa retraite, il a ouvert un petit restaurant où il reçoit des commandes. Son service est sollicité au cours des ateliers et autres cérémonies. Il prépare les poissons fourrés à 500 FCFA le kilogramme. Il accompagne chaque plat de nourriture avec un morceau de poisson de 1.000FCFA. Parlant de la qualité du poisson, il a noté que les clients apprécient diversement le poisson et le goût varie d’une espèce à une autre. Selon lui, le poisson fourré à plus de goût et plus nutritif que celui qui est passé par la friture. Il a expliqué que le poisson fourré retient des éléments nutritifs. M. Ibrahim Modibo a soutenu que la cherté du poisson est en partie due au développement de moyens de conservation aux villages. Sinon, il a expliqué dans les années 80, suite à la mévente, les pêcheurs jetaient les produits mévendus pour renter à la maison. Mais, aujourd’hui, ils peuvent les conserver pendant des jours.
Laouali Souleymane Envoyé Spécial (onep)