Le Médecin Colonel-major Garba Hakimi au district sanitaire d’Aguié en compagnie du gouverneur de Maradi
Le ministre de la Santé et de l’Hygiène Publiques, le médecin Colonel-Major Garba Hakimi, a effectué, le 24 juin 2025, une visite de travail à l’hôpital de District Sanitaire d’Aguié (région de Maradi). Le but de cette visite est de s’enquérir des conditions de travail dans cet établissement sanitaire, mais aussi de voir de visu les activités menées dans le cadre de l’amélioration de la santé de la population locale, notamment, le camp de chirurgie gratuite de l’hydrocèle en cours dans ce district sanitaire.
Sur le site, le ministre de la Santé et de l’Hygiène Publiques a d’abord visité tous les compartiments et reçu des explications sur leur fonctionnement. Il a ensuite rappelé que la filariose lymphatique qui provoque l’hydrocèle est une maladie parasitaire et était endémique dans 54 districts sur 72 districts que compte notre pays. L’Etat, en collaboration avec les partenaires, a pris les dispositions pour vaincre cette maladie, ce qui fut fait et la transmission s’est arrêtée. A travers ces opérations chirurgicales en cours, il s’agit donc de soigner les conséquences de cette maladie. « L’hydrocèle est une pathologie qui est réversible car le patient peut être traité et guérir. Nous sommes là pour superviser cette campagne, voir si ce qui est réellement en train de se passer est conforme à nos instructions », a-t-il soutenu.
Le ministre de la Santé et de l’Hygiène Publiques s’est déclaré satisfait de ce qu’il a vu et entendu à propos de cette campagne qui est entièrement gratuite. L’objectif qui était d’opérer 100 patients est largement atteint puisque 103 malades ont été opérés. « Cette campagne va se poursuivre jusqu’à ce que les anciens malades qui souffrent des conséquences de la filariose lymphatique reçoivent les soins », a-t-il précisé. Toutefois, le médecin Colonel-Major Garba Hakimi a rappelé que tout est gratuit, les patients sont entièrement pris en charge jusqu’au suivi postopératoire et cela pour permettre à ceux qui n’ont pas les moyens d’avoir accès aux soins.
Tiémogo Amadou, ONEP Maradi
