C’est notamment suite à l’évolution de la pandémie, et après avoir consulté et pris les conseils du comité des experts, que le gouvernement a décidé de la réouverture des établissements sur l’ensemble du territoire national au 1er Juin 2020. Afin de mener à bien la reprise des cours, le gouvernement a pris un certain nombre de dispositions, notamment le respect des gestes barrières.
Au cours d’un point de presse qu’il a donné le jeudi 4 juin dernier, le ministre Yahouza Sadissou a apporté un démenti aux mauvaises langues qui prétendent que le gouvernement n’a pas tenu à son engagement en dépit de la réouverture des classes. Le ministre en charge de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a apporté quelques précisions par rapport à ce sujet. Ainsi, il rappelle que le gouvernement n’a jamais pris l’engagement d’offrir des masques aux élèves. De ce fait, le port de masques n’est obligatoire que pour les enseignants.
A cet effet, le gouvernement a mis à la disposition de tous les établissements les masques nécessaires sur l’ensemble du territoire national. «Pour les élèves, le port du masque est facultatif», note le ministre en charge de la question. Cela dit, le port de masque relève des parents qui sont censés indépendamment prendre en charge la santé de leurs enfants, souligne le ministre. Par ailleurs, M. Yahouza Sadissou rappelle que tour à tour toutes les écoles seront ravitaillées en la matière, mais d’une façon progressive, afin donc de minimiser les risques de contagion.
Le ministre Yahouza Sadissou a également démenti cette intoxication qui circule depuis peu à Niamey et qui stipule que des campagnes de vaccinations seraient en cours contre la Covid-19 dans les écoles. En somme, au nom du Gouvernement, il a aussi tenu à rappeler la satisfaction de tous les ministères en charge de l’Education et de la formation sur la reprise des cours et saluer davantage l’adhésion des acteurs de l’école à cette reprise. Le ministre a invité les parents d’élèves, les enseignants, les élèves, les étudiants et les personnels administratifs et techniques (PAT) afin que chacun mette du sien pour réussir le sauvetage de l’année scolaire 2019-2020.
Il rassure que assez de temps a été perdu. «Nous n’avons que 40 jours pour parachever cette année», a-t-il souligné. «En ce qui concerne le gouvernement, le Président de la République, Chef de l’Etat, et le chef du Gouvernement suivent pas à pas cette question à laquelle ils accordent une grande importance», a précisé le ministre Yahouza. Aussi, tous les ministères en charge de l’Education et de la formation sont résolus à jouer pleinement leur rôle pour que cette année 2019-2020 soit une année normale en dépit de toutes les perturbations qu’elle a connues, souligne-t-il.
Ibrahim Maïga(onep)