Le ministre d’État, ministre de l’intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, le Général Mohamed TOUMBA a participé du 21 au 22 octobre au 1er Forum sur la paix et la sécurité de Lomé. Un événement auquel avait pris part une dizaine d’États Africains et qui a permis aux représentants des pays invités de se prononcer par rapport au thème du forum qui est ; «Comment renforcer les transitions politiques vers une gouvernance démocratique en Afrique ?»
A ce forum qui s’est voulu, un cadre Africain d’échange et de partage sur la paix et la sécurité mais aussi sur le devenir du continent Africain, le ministre Nigérien de l’intérieur a tenu tout simplement à porter la voix du Niger en faisant la genèse de l’actualité au Niger du 26 juillet (date de la prise du pouvoir par le CNSP), à ce jour. Ainsi au cours de la vingtaine de minutes qui lui a été accordée, le Général Mohamed TOUMBA, en tant que représentant du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie a tenu à faire un rappel des faits, ces faits qui ont contraint les militaires à prendre le pouvoir. Parmi ces raisons, figure l’insécurité grandissante dans le pays.
Sans pour autant donner l’occasion aux Forces de défense et de sécurité nigérienne de s’expliquer, d’expliquer à la face du monde les raisons de leur venue, la CEDEAO, s’est empressée pour prendre des sanctions à l’encontre du Niger. Étant donné que le but du présent forum était de réfléchir sur comment renforcer les transitions politiques vers une gouvernance démocratique en Afrique, le ministre d’Etat en charge de l’Intérieur, a profité de cette occasion pour d’abord expliquer à l’assistance les raisons qui ont conduit le CNSP à prendre le pouvoir le 26 juillet mais aussi les attentes des autorités de la transition Nigérienne vis à vis des autres nations du monde.
Ainsi, a-t-il plaidé pour un accompagnement en faveur de cette transition pour qu’elle atteigne ses objectifs. Des objectifs qui se résument à la création des conditions permettant de mettre fin au terrorisme et au banditisme sur le territoire Nigérien. Le Général Mohamed TOUMBA de dire à ce propos « Nous avons promis que nous n’allons pas dépasser trois ans, et on ne dépassera pas 3 ans. Nous savons que c’est réaliste ». Parlant toujours du délai de la transition, le ministre d’État, ministre de l’Intérieur a fait comprendre que c’est au forum inclusif qui réunira toutes les composantes de la nation nigérienne d’en décider. « Notre attente vis à vis de la communauté internationale, c’est de nous accompagner mais pas d’imposer des sanctions qui sont d’une autre nature sur le Niger et son peuple », a-t-il fait entendre.
Mariama Dakou AP/MI/SP/AT