Lors de la cérémonie officielle d’ouverture des travaux
Le ministre de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de l’Environnement, le Colonel Maizama Abdoulaye, a présidé hier, 21 octobre 2024, la 8è réunion du Groupe de Travail Conjoint (GTC) des experts des pays membres de la Commission Climat pour la Région du Sahel (CCRS). Cette réunion des experts qui durera quatre (4) jours a pour objectif de contribuer à la mise en œuvre de la feuille des actions prioritaires pour l’opérationnalisation du Secrétariat exécutif et du fonds climat pour la résilience du Sahel.
C’est ainsi que les participants vont s’atteler, entre autres, à l’installation du présidium du GTC pour la mandature 2024-2026, la validation du document révisé du Plan d’Investissement Climat pour la Région du Sahel (PIC-RS) et la validation des livrables de l’étude complémentaire pour l’opérationnalisation du Fonds Climat pour la résilience du Sahel. Les experts vont également échanger sur le processus de la facilité pour la résilience et la sécurité climatique au Sahel, valider des documents complémentaires nécessaires au bon fonctionnement du Secrétariat exécutif de la CCRS et faire l’état de mise en œuvre des Contributions Déterminées au niveau National (CDN) des pays membres. Cette instance, faut-il le préciser, constitue la première qui est organisée avec l’avènement du Secrétariat Exécutif de la CCRS.
Le ministre de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de l’Environnement a encouragé les experts des 12 pays membres, ceux de la CCRS et des organisations sous-régionales et régionales à s’armer d’une vision constructive commune pour que les travaux puissent permettre l’atteinte des résultats escomptés. En effet, le Colonel Maizama Abdoulaye a expliqué que, face au défi climatique et ses corollaires, la nécessité de la conjugaison des efforts, en s’appuyant sur les capacités respectives et initiatives endogènes ne devrait plus être considérée comme une option, mais plutôt un impératif pour gagner le pari de la lutte contre le changement climatique et les autres défis subséquents au Sahel.
Le Colonel Maizama Abdoulaye a saisi cette occasion pour lancer un appel à l’ensemble des pays membres relativement à leurs engagements attendus pour la ratification des instruments juridiques et l’appui au fonctionnement cohérent et durable permettant à la Commission de mener à bien et dans la durée ses missions.
Le Secrétaire Exécutif de la Commission Climat pour la Région du Sahel (CCRS), M. Issifi Boureima, s’est réjoui des résultats significatifs enregistrés dans le cadre de la mise en œuvre de sa feuille de route et, cela, tant au niveau stratégique qu’opérationnel.
Le secrétariat exécutif du CCRS s’est également réjoui, entre autres, du début de la mise en œuvre de deux projets dont il est partie prenante à savoir le projet de mise en œuvre des priorités régionales et nationales d’adaptation en Afrique de l’Ouest et Centrale (PACO) et le projet 2 du Programme de Renforcement de la Résilience à l’Insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel (P2-P2RS), respectivement financés par la coopération allemande (GIZ) et la Banque Africaine de Développement (BAD).
Pour le Secrétaire Exécutif du CCRS, cette rencontre est une occasion pour chacun des participants d’affirmer son engagement soutenu à la faveur des résultats escomptés. « Il est attendu de chaque acteur suivant sa position, son horizon, d’apporter son concours à la capitalisation des acquis et au renforcement de cet instrument stratégique afin de contribuer au maintien du Sahel sur la trajectoire de sa résilience et sa pacification durables », a déclaré Issifi Boureima.
Auparavant, le Gouverneur de la région de Niamey, le Général de Brigade Assoumane Abdou Harouna s’est félicité de la tenue de cette grande rencontre dans la capitale Niamey. En effet, la résilience des populations du Sahel face au changement climatique est une question éminemment importante tant les enjeux et les défis sont de taille. La région du Sahel est la partie du continent africain qui subit le plus les effets du changement climatique. C’est dire qu’il est urgent d’agir pour atténuer ces effets et créer les conditions d’adaptation pour les populations au changement climatique.
Pour leur part, la Représentante résidente et directrice pays du Programme Alimentaire Mondial (PAM), Mme Kindy Samba, et la Représentante résidente du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), Mme Nicole Kouassi, ont relevé la pertinence de la tenue de cette réunion qui permettra aux participants d’échanger sur les questions qui concernent l’avenir de l’ensemble des pays membres de la Commission Climat pour la Région du Sahel.
Rahila Tagou (ONEP)
