
Alou Moustapha
Jeudi dernier, le 1er mai 2025, alors que les travailleurs nigériens étaient occupés par les activités récréatives de la Fête du Travail, les responsables des centrales syndicaux préoccupés par leurs allocutions dans lesquelles ils défendront « les intérêts matériels et moraux » de leurs militants, « la préservation des acquis » tout en affûtant les slogans les plus percutants et non sans brandir, bien entendu, un cahier de doléances, les responsables des syndicat affiliés obnubilés par la bonne organisation de cette fête du Travail, qui plus est, décrétée chômée et même payée, le Président de la République, Chef de l’Etat, Chef de l’Administration, quant à lui, était…au travail !
En bon Chef et en Soldat qui n’a ni jour férié, ni jour de fête…fût-elle du Travail !
Le Président de la République, chef de l’Etat, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, était au travail en cette journée de la Fête du Travail pour mettre en application l’article 5 de l’ordonnance N°2025-07 du 18 avril 2025 portant missions, composition et modalités de fonctionnement du Conseil Consultatif de la Refondation (CCR) qui stipule que « les membres du Conseil Consultatif de la Refondation sont nommés par décret du Président de la République, Chef de l’Etat ».
Ainsi donc, en cette journée dédiée au Travail, le Chef de l’Etat a décidé de nommer les membres du CCR, de confier un travail, une tâche historique d’abord, exaltante ensuite, à des fils et filles de la Nation qui auront la lourde responsabilité de donner des avis au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie et au gouvernement sur toute question intéressant la vie de la Nation dont il est saisi.
En outre, le CCR, on va devoir s’habituer à cet acronyme, « peut faire, de sa propre initiative, toute proposition ou recommandation au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie et au gouvernement sur toute question intéressant la vie de la Nation ».
La nomination des membres du CCR constitue, et c’est le moins qu’on puisse dire, un pas de géant dans cette longue marche de la Nation vers sa refondation dans tous les domaines.
Le 1er mai est, somme toute, une date symbolique que le Président de la République, Chef de l’Etat, a choisie pour mettre sur orbite cette institution névralgique de ce Niger nouveau bâti par des Nigériens nouveaux mobilisés et déterminés à reconquérir leur souveraineté et indépendance véritable longtemps malmenées par des tenants politiques qui sont eux-mêmes mal menés par leurs parrains colonialistes selon leur humeur et surtout leurs intérêts qui bravent le bons sens et la morale.
En choisissant cette journée au cours de laquelle le Travail est exalté, pour nommer les membres du CCR, le Président de la République, Chef de l’Etat, engage les Nigériens au travail, au travail bien fait, au travail salvateur, seul gage d’un Niger nouveau débarrassé de toutes les antivaleurs qui l’ont malheureusement « tiré vers le bas ».
Au surplus, et puisqu’il est universellement admis que « seul le travail libère », le Président de la République, Chef de l’État, lance un message en ce 1er mai, fête du travail, à l’ensemble des Nigériens pour que chacun, en ce qui le concerne, et dans son domaine, participe de jour comme de nuit, en tout lieu et en toute circonstance, à l’œuvre de construction nationale.
Cette œuvre de longue haleine exige de la volonté, de la disponibilité, du patriotisme, du savoir-faire, du dépassement de soi, du travail et surtout du travail bien fait.
Et, tous ces paramètres ne doivent pas faire défaut à ce processus d’émergence d’un Niger nouveau.
Alou Moustapha (ONEP)