
Lors de la déclaration du SNECS
Le Syndicat National des Enseignants-chercheurs et Chercheurs du Supérieur (SNECS) a rendu publique, dans la matinée du samedi 5 juillet 2025 à l’Université Abdou Moumouni de Niamey, une déclaration de presse relative aux agressions et les violences dans l’espace universitaire. La déclaration a été lue par la Secrétaire Générale du SNECS, Dr Hamidou Haoua, en présence de plusieurs Enseignants Chercheurs et Chercheurs de l’UAM, ainsi que plusieurs invités.
A l’entame de la déclaration, la Secrétaire Générale du Syndicat National des Enseignants-chercheurs et Chercheurs du Supérieurs, Dr Hamidou Haoua, a rappelé que le 28 juin 2025 dernier, le Centre d’Excellence Régional sur les Productions Pastorales (CERPP) a organisé une cérémonie ‘’Portes Ouvertes’’ sous le haut patronage du Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Technologique, Pr Mamadou Saidou.
Dr Hamidou Haoua, a indiqué que juste avant le lancement de cette cérémonie, le Secrétaire général de l’Union des Etudiants Nigériens à l’Université de Niamey (UENUN), prétextant de n’avoir pas été invité, a envoyé la Commission des Affaires Sociale et de l’Ordre (CASO) pour empêcher le déroulement de la cérémonie en détruisant et écrasant le matériel des activités et les équipements.
« Non contente de cet état de fait, la CASO est allée jusqu’à menacer les participants et agresser des Enseignants-chercheurs et Chercheurs, arracher et emporter même le téléphone d’un collègue dans le but de faire disparaître les preuves matérielles de leur forfaiture. Et, la presse et les différents partenaires invités n’ont eu d’autres options que de prendre la fuite », a témoigné Dr Hamidou Haoua.
La SG du SNECS a, par ailleurs, soutenu que face à cette menace, le SNECS, soucieux de la quiétude académique, de la sécurité des Enseignants-chercheurs et Chercheurs, des Etudiants, du Personnel Administratif et Technique, demande instamment au Recteur de l’Université la garantie des franchises universitaires. « En tout état de cause, le SNECS ne tolérera aucune faiblesse dans l’identification des coupables et la mise en œuvre des sanctions prévues par les textes juridiques. Aussi, aucune agression ou violence envers ses militantes et militants, d’où qu’elle vienne et de qui elle proviendra, ne sera tolérée », a-t-elle conclu.
Mahamadou Maïfada (Stagiaire)