Arrivée du ministre d’Etat, ministre de la Défense Nationale à l’Ecole Nationale de la Gendarmerie
Le ministre d’État, ministre de la Défense Nationale, le Général d’Armée Salifou Mody s’est rendu, le vendredi 5 décembre 2025, à l’École Nationale de la Gendarmerie, située à Koira Tégui. L’objectif de ce déplacement est de tenir un rapport général au cours duquel le Général d’Armée Salifou Mody s’est adressé aux officiers, sous-officiers et gendarmes rassemblés pour la circonstance.
Il a, à cet effet, transmis les encouragements et les félicitations du Président de la République, Chef Suprême des Armées, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, à tous ces hommes pour leur engagement et leur sacrifice sur le théâtre des opérations pour que la patrie vive en paix. Le ministre leur a aussi prodigué des conseils sur cette guerre imposée au Niger par la France sous couvert des mercenaires à moto. Le ministre d’État, ministre de la Défense Nationale a, dans son adresse, rappelé aux gendarmes qu’un pays ne peut grandir sans passer par des sacrifices. Pour le Général d’Armée Salifou Mody, les FDS sont prêts à faire ce sacrifice « pour les intérêts, pour la souveraineté et pour la grandeur du Niger ».
Il a aussi attiré l’attention des hommes à plus de vigilance face aux manœuvres sournoises de l’ennemi qui change chaque jour de tactique. « L’ennemi, c’est un caméléon qui change. Aujourd’hui, c’est une attaque, c’est une infiltration ; après-demain c’est un sabotage. Parce que dans la guerre, le facteur moral est très important. Quel que soit le matériel dont vous disposez, si le moral tranche, vous avez déjà des points en moins dans votre capacité de résistance. Il nous appartient de rester sur nos gardes et être vigilants dans toutes les actions que nous entreprenons. Que ce soit sur le terrain, en mouvement, que ce soit dans les cantonnements, la vigilance doit être toujours de mise », a-t-il exhorté.
Pour le ministre de la Défense Nationale, la vigilance signifie que l’on ne peut avoir confiance en rien, mais aussi se passer de la routine. « Que ce soit au niveau du poste de contrôle ou pour les routiers, il faut rompre avec la routine, votre position doit évoluer », dit-il, précisant que la routine est le premier facteur d’insécurité pour le personnel des FDS. Ainsi, a poursuivi le ministre de la Défense Nationale, « il faut être continuellement en mesure de pouvoir réagir, de pouvoir réfléchir et de se dire que l’ennemi ne doit pas connaître comment j’agis et où je suis en permanence ».
Le Général d’Armée Salifou Mody a indiqué que la vigilance nécessite naturellement que les responsables soient écoutés et que le personnel se soumette aux instructions de leur hiérarchie qui dispose des éléments nécessaires pour leur permettre d’adopter les attitudes qu’il faut. « Respecter la hiérarchie, c’est respecter tout simplement la discipline. C’est cela qui constitue la base et le fonctionnement de nos armées. C’est par la discipline que nous pourrons non seulement rester vigilants parce que nous respectons les règles de notre institution. Lorsque le chef a la responsabilité de la position, il donne les instructions de combat ; il faudrait les respecter pour l’intérêt de tout le monde. Pour votre intérêt, votre protection, votre sécurité, et aussi pour l’intérêt des populations », a-t-il appuyé.
Hamissou Yahaya (ONEP)
