Alassane SOULEYMANE Directeur général de l’AMAP, éditeur du Quotidien national du Mali ‘‘L’Essor’’
Cher lecteur, merci de lire votre quotidien national Sidwaya, que vous tenez en main en ce moment et dont vous scrutez chaque mot. Quoi ? Vous pensez que je me trompe de titre ? Je dis bien Sidwaya. J’aurais pu dire Le Sahel ou L’Essor. Qu’est-ce que cela change pour un lecteur burkinabè, malien ou nigérien en cette matinée du 22 décembre 2025 ? Je veux dire : pour un citoyen de la Confédération des États du Sahel. Depuis deux dates mémorables — le 16 septembre 2023 avec la signature du traité du Liptako-Gourma et le 6 juillet 2024 avec la naissance de la Confédération — chaque citoyen des trois États porte trois nationalités qui ne font qu’une : celle de citoyen confédéral. Que vous soyez dans un bureau à Banfora, Sikasso ou Zinder, dans une université à Bamako, Ouagadougou ou Niamey, en train de lire Sidwaya, Le Sahel ou L’Essor, vous lisez les vibrations du cœur battant de notre Confédération. Nos trois quotidiens se sont unis pour vous parler ce lundi 22 décembre 2025, jour historique où notre organisation se réunit à Bamako pour la 2ᵉ session du Collège des Chefs d’État. Ce jour, la Confédération poursuit l’écriture de l’histoire de la nouvelle Afrique, celle dont rêvent nos populations sahéliennes et tous les Africains épris de liberté, de souveraineté et de bien-être.
La Confédération des États du Sahel, c’est un espace, un peuple, un destin.
Nos trois chefs d’État, dont l’immense vision marche dans les sillons tracés par les pères des indépendances, dont le leadership éclairé illumine l’espoir des populations pour un avenir radieux, sont, dès ce matin, à Bamako pour poser de nouveaux jalons du projet commun. Le président de la Confédération, général d’Armée Assimi Goïta, reçoit sur les berges du fleuve Niger ses frères, le capitaine Ibrahim Traoré et le général d’Armée Abdourahamane Tiani. Comme ce fut le cas le 6 juillet 2024 à Niamey, lorsque le général Tiani recevait ses deux frères pour porter la Confédération sur les fonts baptismaux.
La 2ᵉ session du Collège des Chefs d’État, ces 22 et 23 décembre 2025 à Bamako, permettra de passer en revue un an et cinq mois de présidence assurée par le Président de la Transition du Mali. D’ores et déjà, les hauts fonctionnaires et les ministres ont balisé le chemin des travaux des Chefs d’État durant la semaine du 15 au 21 décembre. La présidence malienne aura œuvré pour donner corps à l’esprit et à la lettre des trois piliers programmatiques : Défense, Diplomatie et Développement.
En un an et demi, les trois capitales ont connu des ballets intenses d’acteurs intervenant sur ces trois piliers : rencontres ministérielles, réunions de hauts fonctionnaires, concertations sectorielles, fora d’organisations de jeunes et de femmes. Que de prouesses pour consolider la Confédération ! Dans le domaine de la Défense, l’opérationnalisation de la force unifiée s’est accélérée et des opérations conjointes se sont déroulées sur le terrain dans la lutte contre le terrorisme. Sur ce pilier, la sécurité reste une mamelle essentielle. C’est ainsi que la carte d’identité et le passeport AES sont désormais une réalité pour les citoyens. Dans le domaine du Développement, la création de la Banque confédérale pour l’investissement et le développement est au cœur de la stratégie globale. S’agissant du pilier Diplomatie, nos trois États ont parlé d’une même voix sur les grands sujets internationaux. Dans les actions transversales, la communication a connu un essor significatif avec une charte graphique, un logo, un hymne confédéral, une radio et une télévision. Dans le domaine du sport, Bamako a abrité les premiers Jeux de l’AES.
La télévision confédérale sera inaugurée ce lundi 22 décembre par les trois Chefs d’État à Bamako. C’est l’un des moments forts de cette 2ᵉ session, au même titre que l’inauguration du siège de la Banque confédérale.
Vos trois quotidiens parlent d’une même voix avec l’encre d’une seule plume dans le supplément que vous tenez entre vos mains. Les trois entités, à l’instar des autres médias publics, participent à la grande marche de la Confédération, prêtes à vous relater les grands moments de cette histoire qui s’écrit par nos Chefs d’État et par chaque citoyen de l’espace commun. Le peuple confédéral a les yeux tournés vers Bamako ces 22 et 23 décembre 2025. Le destin commun s’accélère pour des lendemains de bonheur partagé et de souveraineté affirmée. La Confédération des États du Sahel est « née de notre volonté de ne plus subir », selon le général Assimi Goïta, « bâtie sur le sang et la sueur de nos peuples », selon le capitaine Ibrahim Traoré, et elle tient toutes ses promesses d’une « prospérité partagée », comme le dit le président Abdourahamane Tiani.
