
La tour de Bejing, le plus haut bâtiment de la ville mesure 528 mètres
Dans la grande, belle et luxueuse capitale de la République Populaire de Chine, sous un temps particulièrement glacial pour un sahélien, en cette fin du mois de février, les habitants se lèvent très tôt, pour vaquer à leurs occupations quotidiennes, certains à leur jogging matinal le long des chaussées ou au niveau des espaces verts. Il est environ 5h du matin, les rues sont bourrées de véhicules et de ces mille et un scooters électriques qui assurent les services de livraison. En sillonnant les rues, avec ses gratte-ciels à n’en pas voir le sommet, un trafic assez fluide pour une si grande mégapole de plus de 20 millions d’habitants dont la discipline et le respect du code de la route ont tout l’air de réflexes innés, l’attitude est des plus chaleureuses et courtoises, l’on tombe aussitôt sous le charme de la merveilleuse ville de Beijing.
Nous y sommes, journalistes venus en Chine dans le cadre du programme du Centre de Communication et de Presse Chine International (CCPCI). L’une des premières impressions que nous partageons entre nous, jeunes reporters d’Afrique, constitués naturellement en un petit groupe pour nos petites courses, c’est d’abord l’agréable surprise de voir une ville aérée avec des voies larges, des espaces verts un peu partout. Ensuite, il y a ces visages tout sourire aux lèvres qu’affichent enfants-jeunes-adultes et personnes âgées lorsqu’ils nous croisent, une attitude profonde de sens qui témoigne de l’ouverture d’esprit, de respect et d’estime des chinois envers les autres peuples. L’on peut d’ailleurs se réjouir que ces valeurs humaines d’hospitalité et de fraternité soient dignement incarnées au plus haut sommet de l’Etat chinois dont la coopération avec nos pays africains est aisément fructueuse et prospère à toute épreuve.
Dans les rues de Beijing, ambiantes d’un décor de lendemain des festivités du nouvel an chinois, avec des guirlandes, des lanternes, des jeux de lumières sur pratiquement tout itinéraire, contrasté d’un beau cocktail de couleurs sur fond du paysage naturel de la ville, il y’a également des tas de vélos parqués un peu partout, à la disposition des usagers. A chaque coin et recoin, chacun peut s’en servir en s’acquittant d’un modeste frais de location qui tourne autour de l’équivalent de 150FCFA, via une application mobile en scannant un code QR unique estampillé sur chaque vélo. Le vélo semble être l’un des moyens de transport les plus utilisé pour rallier les stations de métro ou de bus, pour des petites distances de moins de 1km. Sans personne pour surveiller et aucun moyen de tricher ! Le paiement se fait généralement à travers la fameuse application mobile, le tout en un (chat, e-commerce, e-transport, e-santé, e-tourisme, etc.), WeChat, une plateforme, un outil, incontournable pour vivre en Chine. Elle nous a été fortement recommandée depuis quelques semaines avant notre départ pour la Chine. En attendant que l’on s’imprègne assez, nous faisons partie des rares, pour ne pas dire que nous sommes les seuls, qui réglons nos factures en cash, au restaurant, dans les supermarchés.
Dans ce pays où de nombreuses croyances se côtoient pacifiquement et socialement, l’islam fait également partie des religions pratiquées par les chinois. Loin de tout ce que l’on voit dans certains films ou à travers des médias qui nous ont bernés longtemps, ou des choses qui se disent, il existe bel et bien des musulmans d’origine chinoise qui vivent en harmonie avec les autres musulmans des pays frères. Et, il y’a des mosquées à Pékin. L’une d’elles, où nous prions, à moins d’un kilomètre de notre résidence, est un espace somptueux et commode avec une très grande salle de prière servant également de mosquée de prière de vendredi. Dans cette capitale, les habitants semblent particulièrement respecter les croyances religieuses de leur prochain.
La Chine est un pays fascinant qui incarne la prospérité à travers la ville de Pékin, un symbole de sa grandeur et de sa splendeur. La Chine est aujourd’hui un pays, une grande Nation, une économie enviée dans plusieurs domaines dont celui de l’industrie de véhicules électriques qui défie toute concurrence sur l’échiquier mondial, et celui de l’économie numérique avec notamment l’avènement de DeepSeek qui change la donne dans l’accès à l’intelligence artificielle.
Hamissou Yahaya(ONEP), à Beijing