Le Secrétaire Général du ministère en charge de l’Hydraulique, M. Awali Rabo, a présidé le mardi 2 juillet 2024, la cérémonie d’ouverture des ateliers nationaux de validation des rapports provisoires sur la stratégie de communication du projet ITTAS et sur les éléments de politiques pour améliorer la gestion, la gouvernance, la conservation et la protection des ressources en eau du système aquifère. Ce projet vise à optimiser la gestion, la gouvernance et la conservation des ressources du Bassin du Niger et des aquifères de la région de L’Iullemenden-Taoudéni/Tanezrouft, en vue de favoriser une gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) durable pour le bien-être des communautés et la robustesse des écosystèmes.
En procédant à l’ouverture des travaux, le Secrétaire général du ministère de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de l’Environnement, M. Awali Rabo a indiqué que ce projet contribue à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD2, ODD6 notamment la cible 6.5, et ODD 13 avec les cibles 13.1 et 13.2). Le projet NB-ITTAS, poursuit-il, a pour objectif d’améliorer la gestion, la gouvernance, la conservation et la protection des ressources en eau, basée sur la connaissance des ressources en eau du bassin du fleuve Niger et les Systèmes aquifères d’lullemeden-Taoudeni/Tanezrouft (SAIT), afin de soutenir la GIRE au profit des communautés et de la résilience des écosystèmes associés.
En plus de cela, le projet ITTAS prévoit des projets pilotes de démonstration conçus par les pays pour tester les meilleures pratiques de gestion des eaux souterraines partagées, en prenant en compte les eaux de surface. « Les résultats de ces projets pilotes serviront ensuite à l’élaboration d’un Programme d’Action Stratégique (PAS) à l’échelle des pays. Le succès de la mise en place des projets pilotes et la vulgarisation des bonnes pratiques de gestion des ressources en eau souterraine nécessitent une forte mobilisation des différentes parties prenantes concernées. A cet effet, la mise en place d’une stratégie de communication adaptée au contexte national et régional, et d’un plan de communication constitue une étape importante», précise-t-il.
Il a indiqué que le gouvernement accorde toute l’importance nécessaire à la gestion harmonieuse et coordonnée des ressources en eau partagée, comme le témoigne l’adoption et la mise en œuvre en cours du Plan National de Gestion Intégrée des ressources en Eau (PANIGIRE).
Selon M. Allomasso Tchokponhoué, coordinateur régional du projet NB-ITTAS, la gestion des ressources naturelles, avec une priorité accordée à l’eau, est une priorité dans les stratégies de réduction de la pauvreté et des Objectifs de Développement Durable (ODD) que nos États ont souscrit dans un contexte de coopération internationale et transfrontalière.
« C’est pourquoi, l’Autorité du Bassin du Niger (ABN) regroupant neuf (9) États d’Afrique de l’Ouest et du Centre que sont le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali, le Niger, le Nigeria et le Tchad; et en tant que l’une des anciennes organisations sous régionales intervenant dans la problématique de la mise en valeur et de la gestion de l’eau, de l’environnement et du développement intégré a fait l’option de mettre en œuvre avec les agences d’exécution, le projet NB-ITTAS », a-t-il ajouté.
En outre, devait-il poursuivre, le projet NB-ITTAS est mis en œuvre par quatre agences d’exécutions à savoir : l’Organisation des Nations Unies pour la Science et la Culture (UNESCO), l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS), pour la composante 1, l’ONUDI pour la composante 3 et l’ABN pour les composantes 2 et 4. « Le présent atelier national de restitution du rapport provisoire de l’élément de stratégie de communication du volet composante 2 du projet NB-ITTAS est inscrit dans les activités de la composante 2 du volet OSS », a conclu M. Allomasso Tchokponhoué.
Rabiou Dogo (ONEP)