Conformément à son engagement de s’investir personnellement dans les questions relatives à l’éducation, le Président de la République, Chef de l’Etat, M. Mohamed Bazoum a rencontré, vendredi dernier, les membres des bureaux du Syndicat National des Enseignants-Chercheurs et Chercheurs du Supérieur (SNECS) et du Syndicat Autonome de l’Enseignement Supérieur Public (SYNASUP). A travers cette démarche, le Chef de l’Etat entend mener des échanges francs et directs avec ces structures syndicales sur les problèmes qui minent l’enseignement supérieur dans les Universités Publiques du Niger afin de dégager des pistes de solutions à même de favoriser la stabilité dans ces établissements.
A l’issue de cette réunion d’échanges, le secrétaire général du Syndicat National des Enseignants-Chercheurs et Chercheurs du Supérieur, Dr Bakasso Sahabi a précisé que les échanges avec le Chef de l’Etat ont porté essentiellement sur les difficultés que connaissent les Universités publiques au Niger. « L’un des problèmes phares qu’il faut absolument résoudre est incontestablement les difficultés liées l’achèvement des années académiques. La normalisation des années est aujourd’hui indispensable dans nos Universités Publiques. Pour y arriver, il va falloir revoir un certain nombre d’aspects liés à la gestion de ces Universités. Il s’agit surtout de la gouvernance au sein de ces établissements et les problèmes liés au budget alloué à ces institutions d’enseignement supérieur. Les problèmes des Universités publiques ne sont pas étrangers au Président de la République parce qu’il avait dirigé le comité interministériel chargé de trouver des solutions aux différentes crises de l’enseignement supérieur par le passé. Le Président a pris des engagements forts pour appuyer les Universités publiques », a expliqué Dr Bakasso.
Quant au secrétaire général du Syndicat Autonome de l’Enseignement Supérieur Public, Dr Hamadou Hassane, il a salué la démarche du Président de la République en acceptant de convier à son cabinet les acteurs qui interviennent au niveau de l’enseignement supérieur pour échanger sur la problématique.
« Nous avons passé au peigne fin la problématique de l’enseignement supérieur au cours de cette réunion. Nous avons convenu du fait que c’est ensemble qu’on peut trouver la solution à nos problèmes. Il faudrait que l’ensemble des acteurs soient d’abord conscients. Chacun doit apporter sa contribution dans la recherche de la solution. Nous avons le sentiment que les lignes vont bouger pour la simple raison que le Président s’est personnellement intéressé aux problèmes de l’enseignement supérieur », a conclu le secrétaire général du SYNASUP.
Hassane Daouda(onep)