
Alou Moustapha
Lorsque le Président de la République, Chef de l’Etat, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, parle, il y a certains de nos compatriotes, dubitatifs, qui prennent du temps, assez de temps d’ailleurs, pour des raisons qui leur sont propres et qu’on ignore, avant d’appréhender ses propos.
Evidemment, il y a d’autres, englués dans des préjugés et a priori, qui ont décidé, délibérément, d’adopter la politique de l’autruche après l’avoir écouté, en refusant de voir et surtout de faire face à la réalité.
Naturellement, il y a quelques-uns qui refusent de croire et de se rendre à l’évidence parce qu’ils déroulent, avec la bénédiction des ennemis de tout acabit et l’appui de la puissance coloniale qui les a domestiqués, apprivoisés et chosifiés, un agenda qui n’est plus caché.
Pourtant, à chacune de ses sorties médiatiques assorties de révélations, informations, renseignements, faits historiques patents, vérifiés et vérifiables, l’actualité lui donne raison.
C’est le cas de l’actualité politique dans un pays de la sous-région où, le week-end dernier, le parti présidentiel a demandé à qui vous savez de briguer un…..quatrième mandat !
Un quatrième mandat, n’en déplaisent à la CEDEAO, son fameux protocole additionnel et autres dispositions alambiquées brandis selon les intérêts et les vœux de la métropole.
Pourtant, le Président de la République, Chef de l’Etat l’avait dit …prédit depuis fort longtemps.
« Le drame de la CEDEAO, c’est deux à trois Chefs d’Etat qui sont prêts à verser le sang de ceux qu’ils qualifient de frères pour se maintenir pour un deuxième, un troisième, voire un quatrième mandat. Cherchez à découvrir quels sont ces Chefs d’Etat qui sont dans cette logique…Si ces Chefs d’Etat, pour les raisons que j’ai évoquées, se soumettent aux puissances occidentales, qu’ils leur concèdent leurs territoires pour qu’elles exploitent à merveille leurs ressources naturelles ».
Ainsi s’exprimait le Président de la République, Chef de l’État, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, au cours d’un entretien qu’il a accordé à la Radiotélévision du Niger (RTN), le 25 décembre 2024.
« Vous aurez un deuxième mandat, un troisième mandat, un quatrième mandat, massacrez vos populations !», ajoutait-il ce soir-là, s’agissant des raisons pour lesquelles certains Chefs d’Etat africains, de la sous-région notamment, ne lésinaient sur aucun moyen pour satisfaire les caprices, desiderata occidentaux et exécutent les ordres de Paris.
Le récent développement de l’actualité internationale, les deux poids deux mesures de la communauté dite internationale, qui, en vérité n’a de « communauté » que les pays aux velléités impérialistes, les attaques terroristes dans le Sahel et dans certains pays de la sous-région qui, dans une naïveté sans limite sont à la remorque de la France, l’adversité et l’animosité contre les pays membres de la Confédération des Etats du Sahel (AES), le Chef de l’Etat a évoqué tous ces sujets à chaque fois que l’occasion se présente.
S’agissant de l’actualité internationale, le Président de la République disait en décembre dernier déjà : « l’Occident cherche à faire comprendre que c’est par humanisme qu’il est en train d’intervenir dans l’espace, pour protéger des communautés ciblées et massacrées. Mais je vous donne un petit exemple et que chacun fasse son opinion : le conflit qui a cours en Palestine, à Gaza, a aujourd’hui un an et six mois. Il y a plus de 50 000 morts et plus de 200 000 blessés. Mais, où sont tous ces humanistes ? Où sont toutes ces puissances qui s’arrogent le droit d’ingérence humanitaire ? ».
Ainsi donc, et c’est le plus important à retenir, l’Occident, la France comme tête de pont, n’a que faire de la démocratie, de l’Etat de droit et consorts dans le monde et n’intervient ni par humanisme encore moins par solidarité aux peuples, mais agit par intérêt et selon ses intérêts comme l’a toujours dit le Président de la République, Chef de l’Etat.
Alou Moustapha (ONEP)