
Alou Moustapha
Le 31 mai 2025, en écoutant attentivement le Président de la République, Chef de l’Etat, s’exprimer sur la gestion de l’uranium dans notre pays depuis 1968, on se demande dans quelle galère ce minerai a finalement plongé notre pays.
« L’uranium a fait la prospérité de la France, les Français l’ont compris. Mais l’uranium a fait la misère et la mort des Nigériens », disait-il avec son à-propos habituel à propos de l’uranium extrait des entrailles du sous-sol nigérien et géré par…la France au plus grand bonheur des Français et au grand dam du peuple nigérien !
A l’image du cordonnier qui confectionne de belles chaussures mais qui n’a que ses yeux pour contempler les autres les porter tout en le narguant et qui ne profite pas matériellement, moralement et financièrement des bienfaits que devraient lui procurer son intelligence, son art et son travail, le Niger observe la France poursuivre son essor grâce, entre autres, au minerai extrait dans son septentrion.
Alors que la cité uranifère d’Arlit ploie sous les impacts négatifs de l’exploitation de ce minerai tant chéri et convoité par la France, les villes de cette dernière vivent, brillent et sont illuminées grâce à l’uranium nigérien.
Cependant, depuis le 26 Juillet 2023, la dynamique de la reconquête de la souveraineté nationale et de l’indépendance véritable qui a cours dans notre pays a ébranlé voire désaxé la France dont la gloutonnerie quasi maladive et innée d’ailleurs est sans limite quand il s’agit de spolier le peuple nigérien de ses ressources naturelles.
Depuis lors, la France est entrée dans une grande fâcherie, cultivant une animosité sans borne, digérant une inimitié implacable, extériorisant un acharnement hors-norme à travers le parrainage, le financement et le sponsoring du terrorisme dans certaines zones de notre pays et de l’espace sahélien (curieusement dans les zones dont le sous-sol est riche en minerai de toute sorte) et déployant une énergie débordante pour faire payer à notre pays cette « incartade » car, pour la France, « nos pays ne méritent aucun égard, nos pays doivent rester les colonies qu’on exploite à volonté » comme le soulignait le Président de la République, Chef de l’État, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani.
« Toutes nos ressources, qu’elles soient dans le sous-sol burkinabè ou malien sont l’objet de cet acharnement qu’on observe de la part de la France mais également de toutes ces puissances occidentales qui forment un bloc derrière la France », ajoutera le Chef de l’Etat.
Ainsi donc, sous la guidance du Général d’Armée Abdourahamane Tiani et de ses compagnons d’armes du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), le Niger a décidé de ne plus être ce cordonnier mal chaussé, ce pays dont le sous-sol est riche mais qui malheureusement ne profite pas de cette aubaine.
Pour ce faire, les fils et filles de la Nation doivent internaliser et s’approprier les idéaux prônés par le CNSP et l’ensemble des autorités de la refondation dans le cadre de l’affirmation de la souveraineté sur nos richesses du sol et du sous-sol, la souveraineté nationale tout court.
C’est, du reste, le message que le Président de la République, Chef de l’État, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, leur lançait le 31 mai dernier lorsqu’il disait : « l’uranium a fait la prospérité de la France, les Français l’ont compris, mais l’uranium a fait la misère et la mort des Nigériens, ça, malheureusement, les Nigériens ne l’ont pas compris ».
Alou Moustapha (ONEP)