Dans le cadre de la commémoration de la journée internationale de la femme édition 2023, la Fédération Nigérienne de Taekwondo (FNT) a organisé le 8 mars au Stade Général Seyni Kountché, une séance d’entrainement collectif dénommée ‘’Training Camps’’. Cette activité vise à montrer l’importance de la femme nigérienne athlètes dans le sport. C’est le président de la Fédération Nigérienne de Taekwondo, M. Soumana Sanda qui a présidé le lancement de ce ‘’Training Camps’’.
Dans ses propos liminaires, M. Soumana Sanda a indiqué que ce ‘’training camp’’ a pour but de rendre hommage aux athlètes féminins qui font la fierté du pays. «C’est aussi pour rendre hommage à toutes ces femmes, qui en toute confiance acceptent à ce que leurs enfants qui sont ici et un peu partout au Niger viennent dans nos différents clubs pour s’entrainer, donc ce sont ces femmes qui nous confient leurs enfants», a-t-il ajouté.
M. Soumana Sanda a précisé que cette rencontre constitue également une étape importante pour le bureau exécutif de la FNT pour les compétitions à venir. «Nous avons estimé qu’il était important aujourd’hui d’honorer tous ceux-là et il s’avère aussi que nous avons des compétitions qui sont devant nous, notamment les J.O 2024. Il était important pour nous que nous saisissions toutes les occasions pour préparer nos athlètes à affronter cette grande compétion. Aujourd’hui, nous apportons notre concours à la réalisation des objectifs que nous nous sommes assignés à savoir rendre plus visible le Taekwondo nigérien sur le plan international», a-t-il indiqué.
En effet, le président de la Fédération Nigérienne de Taekwondo a souligné que, le Taekwondo au Niger se porte bien. En témoignent les différents résultats, il reste effectivement la question des moyens. «Il est important que ceux qui sont sélectionnés au niveau de l’équipe nationale, c’est à dire ceux qui vont se retrouver au championnat du monde et aux J.O, puissent régulièrement se déplacer pour aller s’acclimater», a déclaré M. Soumana Sanda.
Le président de la FNT, s’est réjoui de la qualité et de la performance des athlètes, des entraineurs nigériens. «Les athlètes sont très performants, les encadreurs sont au top de leur forme, parce que chaque fois, ils essaient de se mettre à jour et vous savez qu’au niveau du Taekwondo tout est payant, c’est à dire contrairement aux autres disciplines, où on vous paie des podiums pour venir à des compétitions, au niveau du Taekwondo, même si vous êtes sélectionnés pour aller officier en tant qu’arbitre, vous devez payer, vous prenez en charge votre billet et vous payez aussi la formation qui doit précéder la compétition. C’est ce qui fait la difficulté du financement du Taekwondo. Mais étant entendu que nous avons déjà atteint un niveau de leadership au niveau du sport nigérien, nous n’avons pas le droit de lésiner sur le peu de moyen que nous avons pour maintenir notre fédération à ce même stade-là», a-t-il conclu.
Abdoussalam Kabirou Mouha (Stagiaire)