Photo de famille après le lancement du Camp des Jeunes Messagers de la Paix
Le ministre de la Communication et des Nouvelles Technologies de l’Information, M. Adji Ali Salatou, a procédé ce mardi 1er juillet 2025, au lancement officiel du Camp des Jeunes Messagers de la Paix, au CFPP de Niamey. Ce camp réunit 300 jeunes venus des régions de Dosso, Tillabéri et Niamey, autour du thème « Jeunesse et refondation : rôle et responsabilité des jeunes dans la consolidation de la paix et la culture d’une citoyenneté responsable ». La cérémonie s’est déroulée en présence de Mme Ainhoa Jaureguibeitia, représentante résidente de l’UNICEF au Niger, de M. Adamou Noma, assistant au coordinateur EIRENE, de M. Moussa Saley Zouzou, Secrétaire général de la région de Niamey, de M. Ibrahim Idrissa, président du Conseil National de la Jeunesse du Niger, ainsi que plusieurs autres personnalités.
Organisé par les Scouts du Niger avec l’appui du Gouvernement, de l’UNICEF et de EIRENE SAHEL, ce camp de cinq (5) jours vise à former des jeunes messagers de la paix ; à lutter contre la désinformation ; à prévenir les violences basées sur le genre (VBG) ; à mener des actions concrètes telles que la collecte de déchets, la plantation d’arbres et le don de sang.
Le ministre en charge de la Communication, M. Adji Ali Salatou, a souligné que ce camp vise à promouvoir l’engagement des jeunes, la non-violence, la cohésion sociale, la prévention de l’extrémisme violent et de la désinformation. Il permet également de renforcer le volontariat à travers des actions de développement communautaire et de sensibiliser à l’utilisation citoyenne du numérique. C’est aussi une opportunité d’adhésion à U-Report Niger et à la plateforme Passport to Earning (P2E).
La paix, dit-il, est un processus exigeant des valeurs, des compétences et un engagement collectif. Ce camp permettra aux scouts d’acquérir ces outils pour bâtir un avenir meilleur. En ce sens, il a appelé les jeunes scouts à devenir des acteurs du développement et de la lutte contre l’insécurité. « Le Niger, en s’alignant sur la Résolution 2250 du Conseil de sécurité des Nations Unies, reconnaît le rôle essentiel des jeunes dans la prévention des conflits et la promotion d’une paix durable. C’est dans cette logique que le Gouvernement, sous l’impulsion du Président de la République, a fait de la jeunesse une priorité nationale » a-t-il dit. Le ministre Adji Ali Salatou a ensuite lancé un appel à l’UNICEF afin que l’organisation renforce son accompagnement pour étendre ces initiatives dans toutes les régions du pays, au bénéfice de milliers d’autres jeunes.
Quant au Commissaire général des Scouts du Niger, M. Alio Oumarou, il a rappelé l’originalité du scoutisme, qui enseigne l’humilité et le don de soi. Il a rassuré le ministre que les scouts du Niger joueront pleinement leur rôle dans la refondation, notamment le changement des mentalités de la jeunesse nigérienne, en commençant par les enfants, pour cultiver l’amour de la patrie. « Naturellement, nous aurons des citoyens modèles. Nous avons ici un échantillon de jeunes messagers de la paix. Ils ne sont que 300, issus des régions de Dosso, Tillabéri et Niamey. La situation sécuritaire de notre pays exige des solutions. Notre objectif est de contribuer à accompagner les efforts de l’État pour lutter efficacement contre l’insécurité. Tel est l’objet de ce camp », a-t-il expliqué. M. Alio Oumarou a ajouté que chaque année, à l’occasion de la Journée internationale de la jeunesse, l’association organise un camp, de manière rotative, dans différentes régions. Il y a eu successivement à Agadez, à Tillabéri, à Tahoua, et cette année, à partir du 12 août, la région de Maradi accueillera la quatrième édition du Camp scientifique international de solidarité.
« Ces jeunes messagers de la paix vont être formés à la prévention de la désinformation, à la lutte contre la cybercriminalité, aux violences basées sur le genre. Ils recevront aussi une formation sur les compétences de vie (life skills) et plusieurs autres thématiques importantes. Les 300 participants à ce camp vont être outillés. Plus de 70 % de la population nigérienne est jeune. Il est donc tout à fait naturel de les informer et de renforcer leurs capacités pour qu’ils deviennent des citoyens fiables et responsables », a-t-il affirmé.
Assad Hamadou (ONEP)
