Son Excellence le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat a signé ce jour mardi 05 novembre 2024, un décret portant déchéance de la nationalité de certaines personnes pour diverses infractions prévues et sanctionnées par la loi.
Ainsi, conformément à l’ordonnance n° 2024-43 du 27 août 2024, instituant un fichier des personnes, groupes de personnes ou entités impliqués dans des actes de terrorisme ou dans toutes autres infractions portant atteinte aux intérêts stratégiques et/ou fondamentaux de la Nation ou de nature à troubler gravement la tranquillité et la sécurité publique et fixant les modalités d’inscription et de retrait ainsi que les effets y relatifs, modifiée et complétée par l’ordonnance n° 2024-46 du 07 octobre 2024, sont provisoirement déchues de la nationalité nigérienne les personnes dont les noms suivent:
- SEYDINA MAMAN KADELA, né le 1 janvier 1972 à Kouffeye (N’Gourti), fils de MAMAN KADELA et de AMINA ISSIB, Ex Colonel des Forces Armées Nigériennes ;
- MAHMOUD SALLAH, né le 13 octobre 1981 à Bilma, fils de SALLAH et de INDI ;
- SAFIA EKHYA AMOUMOUNE, née le 04 mai 1990 à Tchirozérine, fille de EKHYA AMOUMOUNE et de ELGHIMAHET SERIDEN ;
- HASSOUMI MASSOUDOU, né le 22 octobre 1954 à Birni N’Gaoré, fils de HASSOUMI et de OUMOU ;
- MOHAMED TORI, né vers 1979 à Agueur (Bilma) ;
- MOUSSA SALLAH alias MOUSSA KOUNAI (sans autres renseignements) ;
- ALKACHE ALHADA, né le 18 octobre 1955 à BONKOUKOU, fils de ALHADA INTIKATBETTE et de MARIAMA BIZO.
Les personnes ci-dessus citées sont soupçonnées notamment :
– de mener des activités susceptibles de perturber la paix et la sécurité publiques;
– d’attentat terroriste à l’explosif et acte d’appui au terrorisme;
– d’intelligence avec une puissance étrangère, en vue de l’engager à entreprendre des hostilités contre l’Etat, en lui fournissant les moyens, en facilitant la pénétration des forces étrangères sur le territoire nigérien, en ébranlant la fidélité des armées ou de toute autre manière;
– de trahison et de complot contre la sûreté de l’Etat ;
– de participation à une entreprise de démoralisation de l’armée ou de la nation ayant pour objet de nuire à la défense nationale ;
– de diffusion de données ou de propos de nature à troubler l’ordre public.
Fait à Niamey, le 05 novembre 2024