Une vue de la table de séance ...
Une conférence publique a été organisée le 04 décembre 2025 à l’Université de Diffa dans le cadre des 16 jours d’activités patriotiques le jeudi dernier. Co-animé par Mme Djafarou Rakia Boukari Sdibé, cadre chargée de l’Analyse-Programme, spécialiste de protection du genre et de M. Sani Laminou, Magistrat au Tribunal de Grande Instance de Diffa, la conférence s’est tenue dans l’ambphithéatre de l’Université.
Étaient présents, le Chef de Bureau OCHA, le Staff Technique et Administratif du Bureau Regional ONU-Femmes, des Responsables des Organisations des Femmes, de la Jeunesse, de la communauté estudiantine et de plusieurs autres invités.
Prenant la parole pour introduire l’activité, le Chef Bureau OCHA Zone de Diffa a tout d’abord remercié et salué les participants pour avoir répondu à l’invitation. Samuel Zoungrana de souligner que le phénomène des Violences Basées sur le Genre (VBG) constitue une préoccupation majeure des autorités et des parternaires. C’est pourquoi, il est nécessaire de mener une sensibilisation intensive et stratégique à tous les niveaux pour créer les conditions optimales d’éradication de ce phénomène.

Quant à Mme Djafarou Rakia Boukari Sidibé, l’une des Conférencières, elle a axé son intervention sur les différents actes de violences exercées sur les femmes et les filles. « Ces violences handicapent sérieusement l’épanouissement de nos soeurs. La plupart des victimes de ces violences souffrent en silence dans leur chair. Cette situation psychologique impacte leur moral et leur vécu quotidien », a-t-elle expliqué. Aussi, Mme Djafarou Rakia Boukari Sidibé a invité tous les acteurs de la chaîne de la protection des droits de la Communauté Féminine à s’investir résolument pour lutter contre ce phénomène.
Quant au Juge au Tribunal, il s’est appesanti sur les dispositions juridiques qui encadrent la protection des droits des femmes et des filles. M. Sani Laminou a développé, à travers des exemples clairs et précis, tout l’arsenal juridique pour réprimer les auteurs des VBG afin de dissuader les personnes qui pourraient exercer des violences gratuites sur nos soeurs. « L’Etat a prévu des textes juridiques qui sont applicables à toutes les situations de ces violences qui se présentent », a-t-il précisé.
A l’issue de la Conférence, les participants ont posé des questions d’éclaircissement et des observations dans un débat convivial et enrichissant.
Mato Adamou, ONEP Diffa
