Dosso abrite depuis mardi un atelier de relecture du Projet de Plan National d’Opérationnalisation de la Mise en Œuvre des recommandations et engagements volontaires suite au passage du Niger au 3ème cycle de l’examen périodique universel (EPU). Organisé par le Ministère de la Justice avec l’appui du Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme (HCDH), cet atelier fait suite à celui tenu en août dernier dans le cadre du processus de mise en œuvre des recommandations issues du passage de notre pays à l’Examen Périodique Universel.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par M. Ousseini Djibagé Maman Sani, président du mécanisme national d’élaboration des rapports et de suivi des recommandations des organes des traités et de l’EPU en présence de M. Saadou Dillé, conseiller principal du Premier ministre, de M. Ismaël Kané représentant du HCDH, des membres du mécanisme et des personnes ressources.
Au cours de cet atelier de trois jours, il s’agira pour les membres du mécanisme national d’élaboration des rapports et de suivi et les personnes ressources du comité d’examiner le projet de plan qui leur est soumis afin de recueillir leurs critiques, observations et contributions. Une fois ce projet de plan adopté, il sera organisé un atelier national de validation. Le document qui sortira de l’atelier de validation sera ensuite soumis au gouvernement pour adoption final avant sa dissémination à toutes les parties prenantes.
Dans l’allocution qu’il a prononcée à l’ouverture des travaux, le président du mécanisme, M. Ousseini Djibagé Maman Sani a, au nom du ministre de la Justice, Garde des Sceaux, remercié le Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme pour l’intérêt que, l’institution accorde aux activités du mécanisme ainsi qu’aux membres du mécanisme et les personnes ressources pour leur contribution, leur disponibilité permanente et les sacrifices dont ils font montre chaque fois qu’on fait appel à eux.
«La volonté du Niger de faire valoir les droits humains sur son territoire a été réaffirmée en mai et septembre 2021 lors de l’examen de son rapport du 3ème cycle de l’EPU», a souligné M. Ousseini Djibagé Maman Sani. Ainsi a-t-il précisé pour donner suite aux préoccupations de la communauté internationale manifestée à travers les 248 recommandations acceptées, l’Etat doit se doter d’un plan d’opérationnalisation de leur mise en œuvre. Ce plan, une fois adopté par le gouvernement servira de guide de navigation afin de faire progresser, de manière harmonieuse, la réalisation et la pleine jouissance des droits humains pour chaque individu.
Tout en fixant d’une manière claire et précise les objectifs à atteindre par chaque département ministériel, le plan d’opérationnalisation est également un moyen d’auto-évaluation adapté par l’Etat car permettant de mesurer les progrès accomplis et les obstacles qui freinent la mise en œuvre des recommandations. Pour le président du mécanisme les actions de mise en œuvre des recommandations seront en parfaite cohérence avec les politiques, stratégies et plans d’actions nationaux et sectoriels.
L’accompagnement du Système des Nations Unies et ses partenaires techniques et financiers a dit en substance M. Ousseini Djibagé Maman Sani contribuerait à la réalisation de cette perspective. Il a de ce fait souhaité que, les travaux du présent atelier sortira un document de qualité qui fera la fierté du Mécanisme National d’élaboration des Rapports et e Suivi des Recommandations des Organes des Traités et de l’EPU.
Mahamane Amadou
ANP-ONEP/Dosso