
Alou Moustapha
Le Président de la République, Chef de l’Etat, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, est largement revenu, le 31 mai dernier, sur l’état de la Confédération des Etats du Sahel(AES) , qui continue, contre vents et marées, évitant embûches et obstacles, sa marche inexorable et le processus irréversible de sa construction, malgré la haine quasiment morbide, l’acharnement à peine voilé voire la hargne sans cesse renouvelée de la France et l’animosité avouée de certains pays de la sous-région domptés, domestiqués, guidés et téléguidés par l’impérialisme occidental.
« Dans cette organisation que nous avons créée, trois piliers ont été retenus comme étant des piliers impérativement communs à nos trois Etats : la défense, la diplomatie et le développement » , expliquera ce jour-là le Chef de l’Etat.
En vérité, la création de l’AES, qui est « notre passeport pour la sécurité » comme le disait le Ministre d’État, ministre de la Défense Nationale, le Général d’Armée Salifou Mody en janvier dernier lors de son entretien-bilan, permet aux forces de défense et de sécurité des trois Etats de mutualiser leurs efforts dans le cadre de la sécurisation des populations et de leurs biens dans cet espace de défense et de sécurité qui s’étend « de Bosso à la frontière de la Mauritanie et du Sud Mali jusqu’aux frontières de la Libye ».
La force unifiée est une force expéditionnaire de 5000 hommes dotée de moyens aériens, terrestres, de renseignements et un système de coordination des opérations sur toute l’étendue de l’espace. Elle a, à ce jour, mené des opérations en bilatéral entre soit le Niger et le Burkina Faso, le Niger et le Mali ou le Mali et le Burkina Faso, en plus des actions tripartites et des opérations au sein de la Confédération.
S’agissant de la diplomatie, « nous avons décidé que toute décision que nous allons prendre doit faire l’objet d’une concertation entre nos trois États, entre les Etats de l’espace confédéral » a expliqué le Président de la République, Chef de l’État, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani.
Effectivement, chaque fois que l’occasion se présente, les ministres en charge des Affaires Etrangères du Burkina-Faso, du Mali et du Niger donnent, ensemble ou individuellement, des détails sur les relations entre la Confédération et les autres pays du monde.
Le respect des choix, de la souveraineté et de la dignité des pays membres de l’AES est le critère fondamental qui fonde la coopération et la diplomatie de la Confédération.
La création de la Banque Confédérale d’Investissement et de Développement dont le capital est estimé à plus de 300 milliards constitue un symbole fort de la solidarité et de la volonté des trois Etats à amorcer ensemble, dans le même élan, l’essor de la confédération.
« Elle sera constituée par les efforts endogènes des Etats de la Confédération » révélera du reste le Président de la République, Chef de l’Etat.
En définitive, dans tous les domaines, sous la guidance du Général d’Armée Assimi Goita, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani et le Capitaine Ibrahim Traoré, la Confédération AES s’active sous le regard courroucé des puissances impérialistes et les yeux hagards de certains « voisins » de l’Afrique de l’ouest. « C’est pour vous dire que sur le plan défense-sécurité, diplomatie et développement, les Etats de la Confédération s’activent et c’est une réalité, nous ne sommes pas restés dans la théorie stérile », comme l’a si bien dit le Président de la République, Chef de l’État, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani.
Alou Moustapha (ONEP)