
Alou Moustapha
Le Président de la République, Chef de l’État, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, a présidé mardi dernier au Palais de la Présidence la cérémonie officielle de prestation de serment des membres du bureau de la Cour des Comptes.
Après la prestation de serment de la Présidente, des trois (3) Présidents des Chambres et du Procureur Général de cette institution, le Président de la République, Chef de l’Etat, a renvoyé ces derniers à l’exercice de leurs fonctions.
La Cour des Comptes, organe prévu par la Charte de la Refondation, est la plus haute juridiction de contrôle des finances publiques, elle est juge des comptes de l’État, des collectivités territoriales, des établissements et entreprises publics, des autorités administratives indépendantes et de tout organisme bénéficiant du concours financier de l’Etat et de ses démembrements.
Trois jours auparavant, le Premier ministre, ministre de l’Economie et des Finances, Ali Mahaman Lamine Zeine, a présidé au Centre International des Conférences Mahatma Gandhi de Niamey la cérémonie officielle d’installation du Conseil Consultatif de la Refondation(CCR).
Quelques instants après, le Président du CCR, Dr Mamoudou Harouna Djingarey, a procédé à l’ouverture officielle de la première session de l’institution. Le CCR a pour missions de donner son avis au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et au gouvernement sur toute question intéressant la vie de la Nation dont il est saisi et peut, en outre, de sa propre initiative, faire toute proposition ou recommandation au CNSP et au gouvernement.
A travers l’installation de cette institution de la refondation, notre pays se dote d’un organe consultatif permettant au peuple de participer à la gestion des affaires de l’Etat et cette cérémonie officielle d’installation représente une approche endogène que la situation nationale impose, conformément aux valeurs de civilisation du Niger comme l’a si bien dit le Premier ministre, ministre de l’Economie et des Finances.
Ainsi donc, la Cour des Comptes et le CCR viennent renforcer l’architecture institutionnelle de la refondation et leurs membres sont plus que jamais engagés dans l’œuvre de construction nationale et de l’édification d’un Niger nouveau. Cependant, et le Président du CCR l’a précisé à juste titre, « la Refondation d’un pays est un exercice difficile, parfois périlleux mais toujours couronné de succès pour les peuples résilients ».
C’est à cet exercice que le peuple nigérien est convié depuis la mémorable journée du 26 Juillet 2023 avec une grande détermination, un patriotisme inégalé, une résilience sans faille et une foi inébranlable à la réussite de cette lutte de souveraineté nationale, dira le Président du CCR. Au demeurant, l’œuvre de construction nationale à laquelle les membres du CCR participeront est certes immense mais exaltante et les questions intéressant la vie de la Nation qu’ils examineront sont nombreuses et diverses.
C’est pourquoi, en définitive, les conseillers doivent avoir toujours à l’esprit ces propos du Président de la République, Chef de l’Etat, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, à l’ouverture des Assises Nationales : « Désormais, vous devrez vous comporter en dignes fils du Niger, grands défenseurs des valeurs nigériennes et des seuls intérêts du pays. Vous devrez par conséquent vous départir de tout corporatisme, de tout esprit de clan et de tout égoïsme pour vous mettre au service de l’intérêt général. Je vous exhorte donc à vous élever au niveau de la confiance placée en vous par le peuple nigérien et des responsabilités qui sont désormais les vôtres. Dans chaque parole prononcée et dans chaque acte posé, vous devrez avoir à l’esprit les sacrifices consentis par notre peuple et ses attentes légitimes d’un nouveau départ afin que cette fois-ci nous posions véritablement les bases inébranlables d’un avenir meilleur de stabilité politique et de progrès économique et social pour tous »
Alou Moustapha (ONEP)