Alou Moustapha
L’Histoire retiendra que le 4 octobre 2025, en déclarant à Tillabéry que « Si chaque Nigérien contribuait à hauteur de 100 FCFA au Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP), cela permettrait de mobiliser 2,7 milliards de FCFA chaque mois et ce geste permettra d’équiper nos FDS en matériel nécessaire, moyens roulants ou en armes », le Président de la République, Chef de l’État, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, venait de tracer la nouvelle voie nigérienne de développement.
En vérité, à travers l’appel à la participation nationale au FSSP, il s’agit pour les Nigériennes et les Nigériens de prendre leur destin en main, de se débarrasser de cette aide avilissante, de jeter dans les poubelles de l’histoire le diktat de certains partenaires et groupes de pression étrangers et de rompre avec l’ignominieuse sous-traitance de la défense de l’intégrité du territoire national en cette période cruciale de la vie de la nation marquée par des attaques de groupes terroristes, pantins de quelques puissances impérialistes et néocolonialistes.
Au-delà de l’effort de guerre, la nouvelle voie nigérienne incarne, une adhésion populaire aux idéaux de la refondation et une volonté commune de participer, chacune et chacun, selon ses moyens, à la mise en œuvre des politiques publiques au nom de la souveraineté et d’un développement endogène et harmonieux du pays.
Au demeurant, le FSSP a permis aux Nigériens de tous les âges, de toutes les contrées et de toutes les couches sociales d’apporter leur pierre à l’édification d’un Niger nouveau qui poursuit, jour après jour, effort après effort, son développement.
La reconquête de la souveraineté nationale exige une responsabilité collective et recommande un don de soi, un sacrifice dont, du reste, les Nigériens sont passés maîtres depuis le 26 Juillet 2023, les jours et mois suivants, lorsqu’ils ont été soumis à un embargo sauvage et des sanctions inhumaines de la part de certaines institutions sous-régionales, voire internationales.
C’est justement pour raviver cette flamme patriotique que le Chef de l’Etat a lancé son appel à la participation nationale, tracé la nouvelle voie de développement du Niger et placé le capital humain au centre de toutes les actions de développement.
D’ailleurs, en s’adressant à ses compatriotes, à l’occasion du 66ème anniversaire de la proclamation de la République, le 18 décembre 2024, le Président de la République, Chef de l’État, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani ne leur disait-il pas : « vous avez décidé qu’il vaut mieux la dignité dans la souffrance au confort dans l’asservissement » ?
Un an après ce message à la nation, la dotation des forces de défense et de sécurité en matériels, le Programme Grande Irrigation, les autres dépenses de souveraineté, les investissements dans tous les secteurs, la mise en œuvre des quatre (4) axes stratégiques de la Vision pour un Niger véritablement indépendant et prospère du Président de la République, Chef de l’État, sont entièrement pris en charge par les filles et fils de la Nation.
Aujourd’hui, la nouvelle voie nigérienne de développement est toute tracée et chaque citoyen se sent concerné par l’œuvre de construction nationale et impliqué, de ce fait, dans l’édification d’un Niger nouveau.
Construite autour des valeurs de solidarité, de patriotisme, de résilience et dans un esprit de responsabilité et d’unité, la nouvelle voie nigérienne de développement fait la fierté des Nigériennes et Nigériens, des villes et campagnes, qui, à la sueur de leurs fronts, jettent, jalon après jalon, les bases de l’essor de leur pays.
Moustapha Alou (ONEP)
