Editorial : Le Devoir de rester Solidaires et Vigilants

Dès le 3 Août 2023, le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), Chef de l’État, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani avertissait : « Ceux qui s’opposent à nous sont sans limite lorsqu’il s’agit de défendre leurs intérêts égoïstes. Ils ne s’arrêteront que face à la ferme détermination du peuple nigérien à défendre ses intérêts et sa souveraineté. Ils ne s’arrêteront que face à un peuple uni et solidaire mené par des dirigeants patriotes. Ils ne s’arrêteront que face à notre résilience et notre engagement à défendre notre dignité, notre liberté et notre pays ».

Le 11 Février 2024, au cours de la grande interview qu’il a accordée à la Radiotélévision du Niger (RTN), le Président du CNSP, Chef de l’Etat, insista : « Nous nous sommes inscrits dans un sens de la marche de l’Histoire de notre pays qui ne plaît pas à tout le monde et les gens sont prêts à tout pour nous divertir. Dieu merci, ils ne sont pas parvenus mais cela ne veut pas dire qu’ils vont arrêter, tous les moyens seront utilisés pour essayer de casser notre marche vers l’affirmation de notre souveraineté et de notre indépendance ».

Les derniers développements de l’actualité dans l’espace de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), marquée notamment par la découverte et la mise à nu d’un vaste complot de déstabilisation du Burkina-Faso, dont les cerveaux, auteurs, co-auteurs et complices sont de profils divers, les attaques quasi-simultanées, avortées, de certains sites stratégiques à Bamako au Mali, l’interpellation à Niamey  de l’un des cerveaux de l’action terroriste planifiée contre le Burkina-Faso, doivent  interpeller la conscience de tout le peuple de l’AES et viennent corroborer, au grand jour et à ciel ouvert, les propos du Chef de l’Etat.

C’est pourquoi, du reste, face à ces tentatives de déstabilisation multiples et multiformes et aux actions sournoises des ennemis des trois (3) pays de l’AES, le ministre d’État, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, appelle les fils et filles de la Nation à la vigilance, au renforcement de la collaboration avec les Forces de Défense et de Sécurité et à la solidarité.

En effet, comme l’a écrit le ministre d’État, depuis le 26 Juillet 2023, notre pays a remporté différentes victoires sur les impérialistes et leurs valets locaux grâce à l’engagement de toutes les filles et de tous les fils de la Nation dont la détermination a permis de faire échec à toutes les tentatives de déstabilisation de la marche du Niger vers sa souveraineté.

Cependant, avertit le ministre d’État, ce combat est loin d’être terminé, au regard des enjeux de survie qu’il représente pour les ennemis qui ont changé de stratégie et de mode opératoire en instaurant une psychose dans les grandes agglomérations de l’AES.

Cette nouvelle invention des forces obscures et lobbys obscurantistes, recommande une mobilisation de tous les citoyens à travers la Défense Civile de la Patrie, une réaction à la hauteur du funeste objectif des maîtres à penser et damnés de la déstabilisation : Chacun d’entre-nous devient, de fait, un Policier, un Gendarme, un Garde bref UN SOLDAT.

Ce SOLDAT n’est rien d’autre que le Nigérien nouveau, symbole de ce Niger nouveau, qui n’attend pas pour agir contre les ennemis externes et leurs avatars internes, qui n’est ni dans l’hésitation encore moins dans l’attentisme pour défendre la patrie, au prix, s’il le faut, du sacrifice ultime.

Dans ce contexte, le renforcement de la cohésion sociale et la solidarité nationale est plus que nécessaire, la collaboration des citoyens avec les chefs traditionnels, les leaders religieux, les autorités administratives, la société civile et les forces de défense et de sécurité devient un impératif.

Le Niger d’aujourd’hui, le Niger nouveau dans lequel l’œuvre de construction nationale se poursuit, a besoin de l’intelligence et l’énergie de tous ses fils et filles y compris ceux qui ont été momentanément instrumentalisés et qui pourraient, en déposant les armes, retrouver leurs places dans la communauté pour être des acteurs du développement socioéconomique du pays.

Alou Moustapha (ONEP)