Le Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou, souffle sur ses neuf (9) années passées à la tête du Niger. Elu, pour la première fois, à la Présidence de la République, en mars 2011 et investi le 07 avril de la même année pour un mandat de cinq (5) ans, Issoufou Mahamadou a été réélu en mars 2016 et investi le 02 avril pour un second quinquennat. Au total, cela fait neuf (9) bonnes années que ‘’l’homme de parole’’, devenu depuis, ‘’l’homme de la renaissance du Niger’’, préside aux destinées du Niger et de son peuple. Neuf ans de ‘’bons et loyaux services’’, pour emprunter la belle formule administrative dédiée aux bons serviteurs de l’Etat.
L’homme de la renaissance du Niger – ce n’est plus là un slogan politique, mais désormais une réalité tangible – aurait sans doute souhaité célébrer cet anniversaire dans d’autres circonstances plus appropriées que celles où le Niger, à l’instar de la planète, fait actuellement face à la pandémie du COVID-19, une guerre sanitaire qui relègue au second plan tout événement d’intérêt national ou international. Devant donc l’urgence de la situation sanitaire, il n’y avait pas de temps à perdre, la priorité des priorités était la lutte contre cette pandémie. Ainsi, dès les premières semaines, avant même la découverte des premiers cas de cette maladie dans notre pays, le Chef de l’Etat s’est adressé, par deux fois, à la nation pour prévenir nos concitoyens sur les risques et les dangers du COVID-19 et sur la nécessité de prendre des précautions d’usage dans ce sens. Dans la foulée, toute une batterie de mesures sanitaires, sociales, économiques, fiscales et environnementales est annoncée par le premier magistrat du pays.
Avant l’apparition du COVID-19, le Niger de la renaissance, en gestation avancée, a pu germer, grâce à la mise en œuvre réussie du Programme de la renaissance du Niger du Président Issoufou Mahamadou en ses Actes I et II. En effet, comme vous le savez, le Programme de la renaissance du Niger du Président Issoufou est un véritable manifeste politique, économique et social qui agrège tous les secteurs de la vie nationale dans une vision globale de développement durable dénommée PDES (Programme de Développement Economique et Social). En réalité, le PDES n’était rien d’autre que la traduction, en termes de planification prospective, du Programme de la renaissance décliné en huit (8) propositions majeures contenues dans le programme politique sur la base duquel le candidat Issoufou Mahamadou avait sollicité et obtenu les suffrages du peuple nigérien à deux reprises.
Faut-il le rappeler, le PDES avait fait, dès 2012, objet d’une table-ronde organisée en décembre 2016 à Paris, rencontre au cours de laquelle environ 2000 milliards de nos francs avaient été mobilisés auprès d’un parterre de bailleurs de fonds, tant ce programme avait séduit, par sa pertinence et son originalité, les différents partenaires au développement présents à la réunion. Or, le Programme de la renaissance Acte I était chiffré à quelques 6.000 milliards de francs CFA, soit le tiers du coût global de ce programme devait être décaissé par le biais de la table-ronde de Paris.
Malheureusement, la faible capacité d’absorption des crédits par notre pays, à l’époque, n’avait pas facilité la mobilisation effective de toute cette manne internationale. Tout de même, le Programme de la renaissance Acte I a connu une mise en œuvre satisfaisante dans bon nombre de domaines : infrastructures socioéconomiques et routières, Initiative 3N (Les Nigériens Nourrissent les Nigériens), réalisations qui ont profondément transformé le Niger de ces dix (10) dernières années. Ensuite, en 2016, le Programme de la renaissance Acte II, chiffré à quelques 8.000 milliards de nos francs, a pris la relève. Ainsi, sur l’ensemble des deux (2) quinquennats, c’est la bagatelle de 14.000 milliards en monnaie locale qui aura été prévue pour le Programme de la renaissance en ses Actes I et II.
Comme on le voit, en dépit d’un contexte difficile marqué surtout par la dégradation de la situation sécuritaire dans le Sahel, ces dernières années, ajouté à la baisse des cours mondiaux de nos matières premières, principale source de richesses nationales, le Programme de la renaissance s’est poursuivi et s’est intensifié, dont les résultats témoignent du volontarisme affiché du Président de la république fermement décidé à aller jusqu’au bout de sa grande ambition de faire renaître le Niger dans tous les domaines, sans exception !
En tout état de cause, même si le chemin à parcourir reste encore long, tant les défis y sont nombreux, le Président Issoufou Mahamadou aura eu le grand mérite d’avoir inauguré une grande présidence qui restera, incontestablement, comme l’une des plus abouties que le Niger contemporain ait connues. Et c’est pour rendre un vibrant hommage à ce bilan glorieux que le présent journal spécial a été conçu et réalisé par les équipes rédactionnelles, commerciales et techniques de l’Office National d’Edition et de Presse (ONEP), dans la plus grande sobriété, eu égard à la préoccupante situation sanitaire que l’on sait.
Par Zakari Alzouma Coulibaly