
Alou Moustapha
Les examens de fin d’année scolaire débutés en début de semaine se sont bien déroulés, à tous les niveaux, sur l’ensemble du territoire national.
73.956 candidats dont 32.334 filles avaient affronté les épreuves du BAC tandis que 123.801 candidats dont 65.634 filles avaient composé pour le Brevet d’Etudes du Premier Cycle (BEPC) et 406.190 candidats dont 201.085 filles s’étaient lancés dans la quête du Certificat d’Etudes du Premier Degré (CFEPD) et du Certificat d’Etudes Primaires Elémentaires Franco Arabe (CEPEFA).
Ces examens ont requis l’attention de tous les acteurs de l’éducation nationale et de la formation, particulièrement du Président de la République, Chef de l’État, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani qui a, du reste, décliné, dans sa Vision pour un Niger véritablement indépendant et prospère, toutes ses ambitions dans les secteurs de l’éducation nationale, de la formation professionnelle et de l’enseignement supérieur.
De manière spécifique, précisait le Chef de l’Etat, « les réformes porteront sur la restauration de la vocation de l’école en redynamisant les capacités éducatives de l’institution et des enseignants. Pour ce faire, des dispositions appropriées d’assainissement du secteur de l’éducation seront prises afin notamment de renforcer la formation des enseignants, de lutter contre l’absentéisme, le non-respect du calendrier scolaire, les pratiques corruptives, la politisation de l’école, les phénomènes de violences en milieux scolaires et la dépravation des mœurs ».
S’agissant justement du respect du calendrier scolaire, on remarque pour s’en féliciter que tous les acteurs étaient engagés pour que l’année scolaire se déroulât normalement sur toute l’étendue du territoire national.
En effet, l’Etat, à travers le Comité interministériel de négociations avec les partenaires sociaux du secteur de l’éducation et de la formation n’a ménagé aucun effort pour être à l’écoute de tous les acteurs du secteur en général, les syndicats en particulier, pour un bon déroulement de l’année scolaire.
S’il est vrai que quelques remous ont quelque peu perturbé le bon déroulement de l’année scolaire, il n’en demeure pas moins que tous les acteurs se sont retrouvés finalement pour échanger, discuter et analyser l’état du secteur.
Au demeurant, le 10 juin 2025, le gouvernement et les syndicats des secteurs de l’éducation et de la formation se sont engagés à poursuivre les discussions sur les quatre points de la plateforme revendicative consolidée de tous les regroupements des syndicats. En outre, les deux parties se sont réjouis du climat de sincérité et de l’ambiance cordiale ayant caractérisé les échanges et s’engagent à tout mettre en œuvre pour maintenir le dialogue social, gage d’un partenariat profitable et fécond pour l’école nigérienne.
Le dialogue social, le bon déroulement de l’année scolaire et des examens de fin de cycle, les ressources financières conséquentes mobilisées par l’État, sur fonds propres, dans le cadre de l’organisation de ces examens voire de l’année scolaire, prouvent la bonne foi et surtout la détermination des autorités de la refondation à maintenir l’éducation comme un des piliers importants pour la refondation de la République et une priorité du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et du gouvernement dont les actions concourent , en définitive, à doter notre pays de son propre système éducatif.
« In fine, le Niger doit être doté de son propre système éducatif, tenant compte de ses réalités et conforme à ses ambitions de souveraineté, d’influence internationale et de progrès » disait le Président de la République, Chef de l’État, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani dans l’axe 4 portant sur l’accélération des réformes sociales de sa vision pour un Niger véritablement indépendant et prospère.
Ces réformes sociales annoncées par le Chef de l’Etat dans le cadre de la Refondation de la République porteront également sur l’adaptation des curricula pour promouvoir l’insertion socio-économique des jeunes ainsi que la mise en place d’un système de protection sociale performant et adaptatif pour prévenir les situations de vulnérabilité.
Alou Moustapha (ONEP)