Après une suspension de près d’une décennie, les examens du Certificat de Fin d’Etude Primaire du premier degré (CEFPD) sont organisés cette année. A travers le retour de cet examen, les autorités du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) entendent redorer le blason de l’école nigérienne en misant sur la qualité.
Le système de passage au collège à partir de la moyenne annuelle a montré ses limites du fait que les jeunes collégiens présentent des lacunes qui les mènent à des exclusions massives.
A Maradi, le coup d’envoi du CFEPD a été donné par le Gouverneur de la Région, le contrôleur général de Police, Mamane Issoufou à l’école Centre de Maradi. L’enveloppe scellée contenant l’épreuve de français a été ouverte devant les candidats, les responsables en charge de l’éducation et plusieurs membres des syndicats du secteur.
Selon le Directeur régional de l’éducation Nationale (DREN), M. Harouna Amadou, la région de Maradi a un effectif de 102.306 candidats dont 48.642 filles répartis dans 323 centres et occupent 2.122 salles de classes. Quant au nombre de jurys, il est de 65.
Le Directeur régional de l’Education Nationale a soutenu qu’aujourd’hui, est un grand jour qui marque le retour des examens du CFEPD, 10 ans après leur suspension. « Cela a été possible grâce aux efforts fournis au niveau national par les plus hautes autorités du pays, eu égard à la décision de ramener ces examens. Nous avons constaté que sans le CFEPD, la qualité de l’enseignement va davantage chuter » a-t-il fait remarquer, ajoutant c’est un courage politique qu’il faut reconnaitre aux autorités.
Au niveau régional, Harouna Amadou reconnait que cette organisation bénéficie de l’accompagnement du gouverneur de la région, des préfets et des administrateurs délégués.
Pour sa part, le Gouverneur a prodigué ses sages conseils aux candidats afin que tout se déroule bien. « Vous êtes dans une salle d’examen, il n’y a pas de place pour un tricheur. Vous devez vous concentrer, lire, réfléchir pour avoir les mots qu’il faut » leur a-t-il dit. Aussi, poursuit-il, « vous devez soigner vos écritures afin que le correcteur puisse vous lire ».
Tiémogo Amadou
ONEP Maradi