Les lampions des championnats d’Afrique de handball junior et cadet (féminins) se sont éteints le mardi 24 septembre dernier au palais du 29 juillet de Niamey avec la grande finale qui a opposé l’Egypte à la Tunisie. A l’issue de cette grande finale des cadettes, ce sont les pharaons qui ont raflé le premier prix et classé leur pays (l’Egypte) 1er de cette compétition devant l’Angola deuxième (2ème) et la Tunisie troisième (3ème).
Le bilan de cette compétition est positif pour le Secrétaire général de la Confédération Africaine de Handball. M. Charles Oumboumohou a, au nom de la Confédération Africaine de Handball, rendu hommage au peuple du Niger et aux autorités pour leur implication dans l’organisation de cette rencontre. « Le Niger a présenté ses deux équipes. Et très peu de pays accompagnent leurs équipes quand ils savent qu’elles (les équipes) ne peuvent pas gagner. Cela me permet de dire que le choix qui a été porté sur le Niger n’était pas vain. Je suis sûr que le travail que la FENIHAND a amorcé maintenant va porter ses fruits », s’est réjoui le secrétaire général de la Confédération Africaine de Handball, M. Charles Oumboumohou.
Notons que cet événement est le premier championnat des nations que le Niger a abrité. En effet, ces championnats (celui des juniors et des cadettes) sont qualificatifs au championnat du monde des deux catégories. Pour rappel, le championnat junior, a regroupé, neuf pays à savoir l’Algérie, l’Angola, le Bénin, le Congo, la République Démocratique du Congo, la Guinée Conakry, le Sénégal, la Tunisie et le Niger. Pour ce qui est du championnat cadet, sept pays étaient présents à savoir l’Algérie, l’Angola, l’Egypte, la République Démocratique du Congo, la Guinée Conakry et le Niger. A l’issue de ce rendez-vous de Niamey, les trois pays qualifiés pour représenter l’Afrique au champion du monde 2020 sont, l’Egypte, l’Angola et la Tunisie.
Peu après la remise des trophées, les médailles d’honneur et les diplômes de participation, la présidente de la FENIHAND, Mme Tidjani Bibata Moussa Hassane a précisé que l’organisation de cet événement est une école pour la fédération qu’elle dirige. « Nous avons osé organiser cette rencontre pour que nos athlètes puissent comprendre l’écart qui réside entre les autres équipes et nous, afin que nous continuions à travailler et maintenir le cap», a-t-elle déclaré.
Abdoul-Aziz Ibrahim Souley