La Première Dame, Hadjia Aissata Issoufou, présidente de la Fondation Guri Vie Meilleure a assisté, le mardi 24 septembre 2019 à New York, avec ses autres sœurs Premières Dames, à un forum de haut niveau en marge de la 74ème Assemblée générale des Nations Unies. Organisé par l’OAFLAD/OPDAD, en collaboration avec l’UNFPA, ce forum axé sur les questions en suspens que sont l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes en Afrique, a été placé sous le thème «Renouveler l’engagement en faveur de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes en Afrique».
Au cours de cette rencontre, les Premières Dames ont fait le point sur les défis et les possibilités pour la réalisation et la promotion de l’autonomisation des femmes en Afrique; le renforcement des partenariats pour faire progresser les droits des filles et des femmes en Afrique; afin de susciter une compréhension plus profonde du rôle que jouent les agents de changement dans la promotion de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des filles et des femmes.
Avec la participation active des décideurs et des parties prenantes clés, dont les Premières Dames, les responsables d’institutions des Nations Unies, du secteur privé, des représentants des gouvernements et des organisations de la société civile, les Premières Dames ont renouvelé leur engagement pour mettre fin aux inégalités entre les sexes et autonomiser les femmes en Afrique.
Dans le message qu’elle a délivré aux participants, la Première Dame Hadjia Aissata Issoufou a rappelé que la fondation Guri Vie meilleure a été créée le 24 octobre 2011, avec pour objectif principal de servir la cause des couches sociales les plus exposées aux maux qui minent la vie des populations en général notamment les maladies de tout genre, l’analphabétisme et les impondérables environnementaux.
Guri Vie Meilleure comporte trois (3) axes stratégiques sur lesquels se focalise l’essentiel de son champ d’actions : santé, éducation et environnement. La Première Dame du Niger est marraine de la lutte contre les IST / VIH / SIDA et de la Lutte contre le paludisme depuis 2011. Elle est Championne des pays du Sahel en matière de lutte contre le Paludisme.
Il faut rappeler que créée en 2002, l’Organisation des premières Dames d’Afrique pour la lutte contre le Sida (OPDAS) est devenue l’Organisation des premières Dames d’Afrique pour le développement (OPDAD). Ce changement de nom de l’institution devrait contribuer à étendre le champ d’interventions au-delà du VIH-sida.
Depuis 2012, les Premières Dames d’Afrique sont en première ligne d’initiatives de plaidoyer qui contribuent au développement de l’Afrique. Alors que l’objectif initial était de mettre fin au VIH et au sida en Afrique, les Premières Dames africaines ont intensifié leur engagement, mobilisé et facilité le changement vers l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes. C’est dans ce contexte et avec la reconnaissance du fait qu’il n’est pas possible de parvenir à un développement socioéconomique durable en Afrique sans s’attaquer aux inégalités entre les hommes et les femmes, que l’OPDAD a récemment lancé un nouveau plan stratégique pour 2019-2023, axé sur la promotion des droits des filles et des femmes en Afrique.
Selon la note conceptuelle du Forum, la Stratégie pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes 2018-2028 récemment lancée par l’Union africaine, énonce clairement des actions spécifiques qui conduiront à des résultats positifs au titre des quatre piliers de la stratégie entre autres, l’Optimisation des Résultats (économiques), Opportunités et Dividendes technologiques numériques.
En effet, pour que les femmes soient économiquement autonomes et contribuent au développement durable, elles doivent elles doivent jouir d’une égalité d’accès à une éducation de qualité et à la maîtrise des ressources productives.
Le second pilier de cette stratégie est Dignité, sécurité et résilience. La dignité, la sécurité et la résilience, ainsi que la paix et la sécurité des femmes sont essentielles pour réaliser l’égalité entre les hommes et les femmes. La santé sexuelle et reproductive et les droits en matière de reproduction ont des liens étroits avec d’autres catalyseurs du développement et le bien-être des enfants.
Le troisième pilier de cette stratégie est Lois, politiques et institutions efficaces. La réforme législative est une condition préalable, mais non pas une condition exclusive, pour une gouvernance égalitaire ; ce qui implique de prendre des mesures délibérées visant à transformer les institutions par le biais de systèmes de gouvernance égalitaires, y compris une budgétisation sensible au genre.
Et enfin Leadership, voix et visibilité. Pour que les femmes aient voix au chapitre, elles doivent être représentées de manière égale dans tous les domaines de la prise de décisions, à tous les niveaux, et leur participation doit pouvoir produire un impact, grâce à l’élimination des obstacles formels et informels.
Le lancement de la stratégie susmentionnée de l’Union africaine et le 25ème anniversaire de la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD) offrent une occasion opportune de faire le point sur les lacunes et les contestations entourant la réalisation des droits des femmes et des filles, et d’identifier les domaines dans lesquels les progrès doivent être accélérés.
(Source : Tamtam Info News)