
La SG lors de son intervention de lancement
La Secrétaire Générale du Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, Mme Abdourahamane Amina, a procédé, le mardi 12 août 2025, au lancement de l’alliance globale pour mettre fin à l’apatridie. La cérémonie s’est déroulée en présence du Secrétaire Général de la région, du représentant du Haut-Commissariat aux Réfugiés, du Recteur de l’Université de Diffa, des magistrats, des préfets, des Administrateurs Délégués, des Chefs Traditionnels, des responsables des Agences du Système des Nations Unies en mission dans la région, des Directeurs Régionaux de l’Etat Civil, des Migrations et des Réfugiés, des responsables Régionaux en charge de la Sécurité, des Responsables des ONG, Projets et de plusieurs autres invités.
Procédant au lancement, la Secrétaire Générale du Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme a tenu tout d’abord à rendre un vibrant hommage aux autorités régionales, aux partenaires, aux membres du Comité d’Organisation pour leur forte implication dans tout le processus du lancement. Mme Abdourahamane Amina a rappelé que la protection des droits de la personne humaine est une priorité pour l’Humanité. Elle a ajouté que la prévention et la lutte contre l’apatridie sont des enjeux cruciaux pour notre société. « L’apatridie est en effet un problème grave touchant des millions de personnes à travers le monde, les privant systématiquement de leurs droits fondamentaux et leur dignité », a-t-elle poursuivi. C’est pour cette raison évident que notre pays s’est résolument engagé à combattre ce phénomène aux côtés de la communauté internationale. « Il est de notre responsabilité collective de prendre des mesures pour mener une lutte implacable contre ce fléau et garantir que chaque personne ait accès à une nationalité et aux droits qui en découlent », a conclu Mme Abdourahamane Amina.
Le Secrétaire Général de la région de Diffa a pour sa part salué les 200 participants venus apporter chacun sa contribution pour anéantir ce fléau d’apatridie. M. Mahamadou Attahirou Maidouka a souligné que la région de Diffa, du fait de sa position géographique et de la situation sécuritaire, est particulièrement sensible à cette question. « Et nous sommes déterminés à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour prévenir et réduire les risques d’apatridie. Nous sommes intimement convaincus que l’Alliance Globale de prévention de l’apatridie sera un cadre important pour renforcer nos efforts et mobiliser toutes les parties prenantes pour lutter contre ce fléau », a -t-il ajouté.
Quant au Représentant du Haut- Commissariat aux Réfugiés (HCR), il a rappelé que le Niger, en tant que pays engagé dans la stabilité régionale et la protection des droits humains, a un rôle central à jouer. C’est pourquoi, le HCR est à ses côtés pour transformer cet engagement en résultats concrets et durables. Dr Charles Zoueke a appelé à une coalition nationale élargie des autorités nationales, régionales, locales, Conseil Consultatif de la Refondation (CCR), chefs traditionnels, leaders communautaires, Organisation de la Société Civile, Agences des Nations Unies, partenaires bilatéraux et surtout les communautés des personnes à risque d’apatridie concernées. « L’histoire nous jugera non pas sur nos intentions, mais sur notre action ; mettons-nous en œuvre pour asseoir toute une stratégie efficiente de solutions qui vont permettre à chaque homme, chaque femme, chaque enfant au Niger et d’ailleurs, de dire fièrement : j’ai une nationalité, j’ai une identité, j’ai une place dans le monde », a conclu Dr Charles Zoueke.
Auparavant, le Secrétaire Général de la Commune Urbaine de Diffa a souhaité la chaleureuse bienvenue aux participants dans la belle cité du Manga tout en se réjouissant du choix de son entité administrative pour abriter les présentes assisses. M. Mahamadou Seyni a souligné que l’apatridie prive des millions de personnes à travers le monde des droits fondamentaux tels que l’accès à l’éducation, aux soins, à l’emploi, à la propriété, et à la reconnaissance juridique. « Mettre fin à ce fléau, c’est restaurer la dignité, la citoyenneté, l’inclusion », a-t-il conclu.
Mato Adamou, ONEP Diffa