Dosso mobilise 8.596.200 F lors du lancement de la réception des contributions en faveur du FSSP
Les contributions au profit du Fonds National pour la Sauvegarde de la Patrie commencent à être enregistrées dans la région de Dosso. C’est dans cette perspective que le gouverneur de la région de Dosso a réceptionné, le vendredi 08 décembre, une première contribution d’un montant de Huit millions cinq cent quatre-vingt-seize mille deux cent francs CFA (8.596.200) provenant des autorités administratives et coutumières, des cadres techniques, des projets et programmes, ainsi que de plusieurs couches socio-professionnelles de la région.
En recevant ces différentes contributions, le gouverneur de la région de Dosso s’est dit ému suite à cette mobilisation. Il ne s’agit pas, a-t-il dit, des seules contributions. Cette opération vise à rendre visible et transparent ce processus, vu qu’il y a eu des contributions provenant de l’intérieur de la région. « Il s’agit de rendre transparent afin que tous ceux qui ont contribué sachent que leurs contributions sont arrivées à destination et seront remis au comité de gestion du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie. Au-delà du montant des contributions, il faut retenir que c’est l’idée qui sous-tend le geste », a déclaré le Général de Brigade Iro Oumarou.
La mise en place de ce fonds de solidarité, a précisé le gouverneur de Dosso, conforte davantage sur la détermination des Nigériens d’aller au-delà du coup d’Etat qui a eu lieu. La page, a-t-il dit, est maintenant tournée et chaque jour qui passe il y a de nouvelles déterminations et des engagements qui se manifestent. Le gouverneur de la région de Dosso a, au nom des plus hautes autorités du pays et la présidente du comité de gestion du fonds de solidarité pour la sauvegarde de la patrie, remercié tous ceux qui ont contribué et les a rassurés que ces fonds arriveront à destination. Le Général de brigade Iro Oumarou s’est réjoui de la réaction des populations de la région de Dosso qui se sont manifestées au lendemain du coup d’Etat.
Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso
