Le Niger s’est joint à la communauté internationale pour célébrer hier 11 octobre, la Journée Internationale de la Jeune Fille. L’Edition 2021 est placée sous le thème « génération numérique : Notre génération ». Le lancement de cette édition s’est tenu dans la salle de conférence archi-comble du Palais des Congrès de Niamey, où jeunes filles, représentants de la société civile, organisations féminines, partenaires techniques et financiers ont rehaussé l’éclat de cette journée commémorative par leur mobilisation massive. C’est la Ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, Mme Allahoury Aminata Zourkaleiini qui a lancé les activités de cette 10ème édition devant un parterre d’invités.
Dans son discours de lancement, la Ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, Mme Allahoury Aminata Zourkaleiini a rappelé que cette journée a été instituée par l’Assemblée Générale des Nations Unies le 19 Décembre 2011, suite à l’adoption de la résolution 66/170.
Elle est le fruit d’un plaidoyer mondial mené par l’ONG Plan International, afin de rappeler les défis auxquels font face les jeunes filles dans les pays en voie de développement.
La Ministre a expliqué que le choix de ce thème s’explique par le fait que les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication constituent un secteur important pour la révolution numérique. C’est un secteur qui, sans nul doute crée une ouverture d’esprit chez les jeunes en général et les jeunes filles en particulier en vue de leur participation au développement. Il crée également des opportunités d’accès des jeunes au marché du travail.
Selon la Ministre, afin d’impulser la révolution, le Gouvernement a décidé de nationaliser et optimiser ce secteur en créant la Société Niger Télécoms. De même, le Haut-Commissariat aux Technologies de l’Information et de la Communication a été transformé en Agence Nationale pour la Société de l’Information(ANSI) afin de permettre une accélération de la transformation dans les domaines de l’information et de la Communication. Cette transformation est beaucoup plus ressentie chez les jeunes en général et les jeunes filles en particulier. Ceci cadre parfaitement avec le Programme de la Renaissance Acte3 qui fait de l’éducation des jeunes une de ses priorités.
La Ministre en charge de la femme a appelé les filles à s’organiser en conséquence pour une utilisation rationnelle des NTICs afin d’en tirer le meilleur profit. Elle a plaidé pour un accès universel des jeunes filles aux NTICs. C’est pour cette raison que les Etats et les partenaires se mobilisent pour aider les jeunes filles dans la création des applications et les doter des connaissances et espaces pour mieux utiliser les NTICs afin d’exprimer leurs passions et leurs préoccupations.
Les représentants des partenaires qui ont appuyé l’évènement ont appelé également à un accès équitable des filles à l’Internet et aux appareils numériques et à des investissements ciblés en vue de leur offrir des opportunités d’accéder, de manière effective et en toute sécurité, aux nouvelles technologies. Et, aussi et surtout selon eux, d’en faire usage pleinement afin qu’elles jouent un rôle moteur et innovateur dans ce domaine.
Aïssa Abdoulaye Alfary(onep)