La Commission de l’Union Africaine organise tous les trois (3) ans, un Sommet spécial sur les filles africaines pour accélérer la réalisation de leur droit, leur autonomisation et l’élimination de la violence qui leur est faite. Cette année, c’est le Niger qui a l’honneur d’abriter ce sommet qui est à sa 3ème édition et dont l’ouverture des travaux a eu lieu, hier matin au Centre international de Conférences Mahatma Gandhi de Niamey, par le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Mohamed Bazoum. Dans son discours d’ouverture, le Chef de l’Etat a relevé des actions salvatrices entreprises par le Niger dans le cadre de la promotion des droits des filles, avec un accent particulier sur l’éducation de la jeune fille et l’élimination des pratiques néfastes.
Ce sommet se déroule du 16 au 18 novembre sous le thème ‘’Culture, droits humains et responsabilités : accélérer l’élimination des pratiques néfastes’’, avec une mise en lumière sur les mutilations génitales féminines, le mariage précoce, le déni d’accès à l’éducation, le déni d’accès aux soins en matière de santé de la reproduction.
Le Sommet accueille des délégations venant des 55 Etats membres de l’Union Africaine (UA) et environ 2000 jeunes filles et représentantes d’organisations féminines. Des Oulémas et des chefs traditionnels des différentes régions sont également de la partie afin d’engager des discussions avec les jeunes filles et les acteurs et jeter les jalons de l’opérationnalisation des résolutions du sommet.
(Lire en page 3 l’intégralité du discours prononcé par le Président de la République)
Aïssa Abdoulaye Alfary(onep)