
Lors de l’audience au cabinet du Président du CCR
Le Directeur régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre de l’Entité des Nations Unies pour l’Autonomisation des Femmes et l’Égalité des Genres (ONUFEMMES), Docteur Maxime Houinato, a été reçu en audience dans l’après-midi, du jeudi 9 octobre 2025, par le Président du Conseil Consultatif pour la Refondation, Dr Mamoudou Harouna Djingarey. Cette rencontre intervient dans le cadre de la visite de travail de cinq jours qu’effectue ce responsable d’agence onusienne dans la capitale nigérienne.
Au terme de ces échanges qui se sont déroulés à huis clos, le docteur Maxime Houinato a souligné qu’ils ont passé au peigne fin des questions importantes pour la femme et la jeune fille. « Une de ces questions est comment est-ce qu’au sein de la refondation et sur la base de la vision du Chef de l’État, les questions des femmes et des filles dans le pays peuvent être portées par toutes les couches de la nation ? Comment est-ce que dans le domaine de la participation aux prises de décisions dans le domaine économique et social, le Niger peut remplir ses obligations aussi bien internationales que nationales vis-à-vis de la femme sur la base des valeurs traditionnelles, des valeurs endogènes du pays ? », A-t-il ajouté.
Le Directeur régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre d’ONU-Femmes a également déclaré qu’il a eu l’assurance auprès du président du CCR de la volonté de son institution de travailler la main dans la main avec les Nations Unies pour apporter des solutions durables. « Ces solutions durables sont dans le cadre traditionnel de voir comment est-ce que les questions d’accès de la femme aux opportunités économiques, que ce soit la terre pour ce qui est du milieu rural, que ce soit des opportunités d’affaires, pour ce qui est des milieux urbains, comment est-ce que l’accompagnement des femmes doit être fait », a-t-il expliqué.
Docteur Maxime Houinato a par ailleurs indiqué avoir discuté de la question cruciale des violences faites aux femmes qui coûtent à l’État nigérien des ressources énormes, avec près de 3 % de son produit intérieur brut alloué à ces questions de violence faites aux femmes, dans les processus médicaux pour pouvoir soigner les victimes. « Il est triste de constater que ces violences sont aussi posées pas forcément par des étrangers, mais par des membres de famille, par des époux, etc. Donc nous avons été très heureux de constater que le président est conscient de ces questions, de savoir que le domicile conjugal soit un havre de paix pour tous les membres de ce domicile, que ça soit pour les enfants, que pour les femmes et les hommes », a-t-il dit.
Hamissou Yahaya (ONEP)