Le président du Conseil Economique, Social et Culturel (CESOC), M. Mairou Malam Ligari a rencontré, hier à son cabinet, le Directeur général de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) de l’UEMOA, M. EDOH Kossi Amenounvé. Au sortir de la rencontre le Directeur général de la BRVM a confié que cette rencontre a été l’occasion pour lui de s’informer sur la mission et les objectifs du CESOC ainsi que les enjeux auxquels l’institution fait face actuellement pour accomplir cette mission à elle confiée par les plus hautes autorités du Niger. Et pour la BRVM, il s’est agi de présenter au président du CESOC l’évolution du marché financier régional, l’évolution des activités de la BRVM au Niger à travers la protection d’entreprises et aussi les émissions obligataires que l’Etat du Niger a eu à faire sur leur marché.
«Nous avons particulièrement parlé de la dernière émission de l’Etat du Niger qui a permis de lever 165 milliards de FCFA pour le financement des projets de développement du Niger», a confié le directeur général de la BRVM, M. EDOH Kossi Amenounvé. «L’audience a été également l’occasion pour nous d’avoir une convergence de vue sur des sujets d’intérêt commun qui préoccupent à la fois le CESOC et la BRVM. Il s’agit particulièrement de la question de l’actionnariat populaire au Niger et de la répartition des richesses dans les communes nigériennes. Nous avons pensé que nous pourrions unir nos efforts pour travailler sur cette thématique pour permettre et favoriser le développement de l’actionnariat populaire au Niger mais également l’ouverture du capital des entreprises du secteur privé par la Bourse», a fait savoir M. EDOH Kossi Amenounvé. Cet actionnariat populaire va, a-t-il indiqué, permettre aux Nigériens d’être partie prenante à la chose économique, mais également de bénéficier du fruit de la croissance qui est actuellement en cours au Niger, c’est un sujet important sur lequel les deux parties vont continuer d’échanger.
Un autre point abordé au cours de ces échanges est celui du financement de l’industrie culturelle. Il s’agit d’œuvrer à ce que la culture du Niger soit non seulement visible mais aussi qu’elle participe au développement social et économique. «Nous avons noté qu’il y a effectivement un déficit de financement de cette culture et nous avons saisi l’occasion pour présenter au président les instruments que l’on voit à travers le monde qui permettent de financer l’industrie culturelle. Et je crois que sur ce sujet encore une fois, nous avons une convergence de vue pour qu’ensemble nous puissions réfléchir sur cette question et voir comment la Bourse peut participer au financement de l’industrie culturelle au Niger», a souligné le directeur général de la BRVM.
M. EDOH Kossi Amenounvé a aussi fait part d’un autre sujet qu’il juge extrêmement important soulevé par le président du CESOC. Il s’agit de la question de la retraite des gens qui travaillent dans le domaine culturel et qui font la fierté du Niger. Sur ce sujet, M. EDOH Kossi Amenounvé a promis de trouver ensemble avec le CESOC, le moyen de faire en sorte que ces derniers, une fois en cessation d’activités, ne soient plus des nécessiteux, qu’ils puissent être en mesure d’avoir des ressources pour vivre jusqu’à la fin de leur vie. Un sujet de préoccupation majeur pour le président Mairou Malam Ligari. «Nous avons rassuré le président que la Bourse peut trouver avec le CESOC le moyen de développer des instruments de collecte d’épargne et de développement de cette épargne pour cette catégorie de personnes qui sont aujourd’hui les acteurs importants et la vitrine qui véhicule l’image de nos pays», a dit M. EDOH Kossi Amenounvé.
Aïchatou Hamma Wakasso(onep)