Connaissant l’importance des sports en général, et chez les femmes en particulier, l’ONG sédentarité a initié une séance de formation à l’attention de dix femmes leaders qui serviront de relais. Ces femmes ont subi des formations théoriques et pratiques concernant l’importance de la pratique des sports et des activités physiques sur la santé. Il a été relevé de plus en plus le développement des maladies liées au manque d’activités physiques favorisant la prolifération des maladies non transmissibles au nombre desquelles l’hypertension artérielle, le diabète, les maladies respiratoires, etc.
Selon M. Boubé Zangouizé membre de l’ONG sédentarité, la tenue de cette formation s’inscrit dans le cadre du programme global initié par la CONFEJES intitulé « Femme-Sport-Santé ». A cet effet, il a dit avoir sollicité en ce qui concerne le Niger, la construction d’un parcours sportif et de santé qui sera animé en priorité par des femmes du fait que le programme est spécifiquement dédié aux femmes. L’infrastructure est construite dans l’enceinte du Centre National Technique FENIFOOT. Il a par ailleurs souligné que l’animation du site est fonction de l’implication des femmes susceptibles de mobiliser d’autres femmes. C’est pourquoi il a été ciblé dix femmes en vue de les former et perpétuer l’esprit consistant à la pratique des sports. M. Boubé Zangouizé a indiqué que la formation vise également à sensibiliser les femmes sur l’importance de l’utilisation du parcours sportif et de santé en termes de lutte contre la sédentarité qui est à l’origine des maladies non transmissibles. Il a encouragé les femmes à se mobiliser pour lutter contre la sédentarité qui est d’ailleurs considérée comme le fléau du siècle.
Pour sa part, Mme Adamou Hassi, formatrice, a parlé de l’intérêt que revêt la pratique du sport et son avantage sur la santé pour vaincre les maladies non transmissibles, la sédentarité.
Concernant la formation, elle est mise à profit pour montrer aux participantes l’importance de la pratique des activités sportives et physiques ainsi que les risques qui découlent du manque de la pratique de celles-ci. Les responsables de l’ONG sédentarité ont effectué le parcours pour que les femmes retenues pour la formation puissent mieux comprendre le circuit qui est de 1.300 mètres.
Par Laouali Souleymane(onep)