
La délégation de l’antenne Niamey du FAFPA Niamey avec les trois chefs d’atelier
Le Chef d’antenne Niamey du Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage (FAFPA), M. Dari Hamadou accompagné par d’autres responsables de ladite structure, a visité trois ateliers de couture à Niamey. L’objectif est de maintenir le contact avec les jeunes chefs d’atelier de couture ayant bénéficié de l’appui du FAFPA et de suivre leur évolution. Ce déplacement est une autre façon de célébrer la réussite de ces jeunes et les exhorter à maintenir le cap.
Les trois chefs d’atelier ayant reçu la visite de cette délégation du FAFPA sont Mme Namata Nouhou Tambourdia dont l’atelier se situe au quartier Centre BCEAO, M. Souleymane Akiline implanté à Koira Kano-Nord et Mme Hadiza Sita Tondi au 2ème Forage. Outre la formation, ces jeunes ont reçu de la part de FAFPA un accompagnement composé, entre autres, de machines modernes à coudre, de tissus, de ciseaux, de doublures et de chaises leur permettant de débuter leurs activités. A travers cet appui aux jeunes, le FAFPA s’est fixé comme objectif de participer à la réduction du taux du chômage au Niger, mais aussi de leur inculquer l’esprit d’entrepreneuriat.
Un appui qui a changé des vies
Ces jeunes entrepreneurs ont exprimé leur gratitude au FAFPA et exhorté d’autres à entreprendre. Mme Namata Nouhou Tambourdia a expliqué que la couture est une passion pour elle. « J’ai appris ce travail depuis mon jeune âge avec ma maman avant de recevoir une formation de perfectionnement auprès de FAFPA de 2019 à 2021 », dit-elle. Cette formation de deux ans lui a permis d’acquérir d’autres compétences afin de renforcer son professionnalisme. « La formation et l’appui du FAFPA ont changé ma vie y compris la création des modèles et les coupes. Je fais la couture pour hommes, femmes et enfants. J’invite les autres jeunes sans emploi à se ressaisir et à faire un tour au FAFPA », conseille-t-elle. Cette cheffe d’atelier remercie le FAFPA pour l’appui qu’il ne cesse de déployer à l’endroit des jeunes afin d’accompagner leur autonomie. « Actuellement, j’ai quelques stagiaires que je forme. D’autres jeunes filles viendront certainement pendant les vacances et suivront, non seulement la formation en couture mais aussi la cuisine, la broderie, la fabrication du savon liquide et le parfum », confie Mme Namata Nouhou Tambourdia.

M. Souleymane Akiline est un autre jeune ayant reçu l’accompagnement du FAFPA. Comme les autres jeunes, il apprécie positivement cette initiative à l’endroit des jeunes. « C’est le FAFPA qui nous a initié à cette activité grâce à la formation qu’il nous a offerte. J’ai appris cette activité depuis 2019. J’ai appris à travers des médias que le FAFPA forme les jeunes. C’est ainsi que j’ai tenté ma chance en déposant mon dossier », raconte-t-il. Après deux ans de formation, ce jeune a ouvert son atelier grâce au concours du FAFPA au quartier Koira Kano Nord. « Je suis satisfait de cet appui du FAFPA qui a changé complètement ma vie et m’a permis de prendre en charge ma famille. J’invite les autres jeunes à tenter leur chance. Grâce à l’appui du FAFPA, le chômage des jeunes est réduit », a-t-il dit.
Les bénéficiaires plaident pour la poursuite du programme

Comme les précédents jeunes, Mme Hadiza Sita Tondi s’est réjouie de l’accompagnement du FAFPA. Cette cheffe d’atelier travaille chaque jour avec ses stagiaires reparties en deux groupes, notamment de la première et de la deuxième année. Outre la couture, elles apprennent d’autres métiers comme fabriquer de l’encens, apprendre la cuisine, confectionner des bijoux, la broderie, des porte-clés et le maquillage. « J’ai été retenue pour une formation au FAFPA en 2017. Après deux ans de formation, j’ai reçu mon attestation. Dès la fin de cette formation, je me suis engagée à partager ce savoir-faire avec les autres sœurs. C’est pourquoi j’ai ouvert cet atelier et foyer pour initier surtout le jeunes dames à des activités génératrices de revenus afin qu’elles puissent se prendre en charge », a-t-elle témoigné. « Grâce à mes économies, j’ai pu développer ce centre où les stagiaires ne cessent de venir s’inscrire. J’invite les autres sœurs à se former afin de se prendre en charge. J’encourage également le FAFPA à poursuivre son action en faveur des jeunes, cela permettra de réduire considérablement le chômage», a-t-elle conclu.
Abdoulaye Mamane (ONEP)