
Lors de la visite d’évaluation de l’état d’avancement des travaux du PIDUREM
Une mission de suivi des activités du Programme d’Investissement pour le Développement Rural et l’Environnement au Niger (PIDUREM) a effectué, le mercredi 28 mai 2025 à Dosso, une série de visites des réalisations dudit programme. Cette visite a réuni autorités et partenaires du projet, parmi lesquels le Secrétaire Général Adjoint du Gouvernorat de Dosso, M Hamadou Hassane Mamoudou, le Coordinateur National du PIDUREM, M. Yabilan Maman, des représentants du Ministère de l’Urbanisme et celui de l’Economie et des Finances ainsi que le Chef de mission de la Banque Mondiale, M. Mare Lo, qui est accompagné d’une forte délégation.
L’objectif principal de cette mission était d’évaluer l’état d’avancement des travaux de drainage d’urgence. La visite a commencé par l’école primaire Banizoumbou Médersa où le projet a construit deux blocs de salles de classes et un mur de clôture, ensuite au niveau des travaux de drainage du caniveau en Z, les travaux des chaussées drainantes et enfin au niveau du site de fabrication des pavés et bordures. Partout où la délégation s’est rendue, les techniciens ont donné d’amples explications au chef de la mission et à ses collaborateurs.
Le Coordinateur National du PIDUREM, M. Yabilan Maman, a rappelé l’importance du suivi rigoureux des travaux de drainage qui concernent plusieurs régions du pays. Il a insisté sur la nécessité d’assurer une exécution efficace, en mettant l’accent sur la coordination entre les différents acteurs impliqués. Selon M Yabilan Maman, les travaux se déroulent normalement et répondent aux exigences de qualité requises. Actuellement, le niveau de consommation budgétaire avoisine 20 %, tandis que le taux d’exécution se situe entre 30 et 35 %. Ces chiffres traduisent une avancée significative, bien que plusieurs étapes restent à franchir.
Un des éléments clés relevés lors de cette visite est la bonne coordination entre les concessionnaires concernés, notamment la Nigérienne Des Eaux (NDE) et les autres services techniques. Cette coopération permet de résoudre rapidement les difficultés rencontrées notamment lorsque les travaux de drainage interfèrent avec des infrastructures enterrées comme les canalisations d’eau. Cette approche concertée est essentielle pour garantir l’avancement fluide du projet à Dosso, mais aussi à Niamey et dans les autres régions concernées. Ces travaux de drainage sont programmés pour une durée de six mois. Après seulement deux mois de mise en œuvre, les progrès sont jugés encourageants. Les responsables espèrent qu’avant l’installation effective de la saison des pluies, tous les travaux majeurs susceptibles d’entraver l’écoulement de l’eau seront achevés, laissant place aux finitions.
Par ailleurs, M. Yabilan Maman a annoncé que l’intervention du projet à Dosso ne se limite pas aux travaux d’urgence. Une phase supplémentaire est prévue, intégrant des travaux ordinaires sur d’autres tronçons, avec un budget estimé à près de 2 milliards de francs CFA. Cette extension des activités permettra d’améliorer durablement les infrastructures de drainage et de renforcer la résilience hydraulique de la région.
Pour sa part, le représentant de la Banque Mondiale, M. Mare Lo, a abordé plusieurs aspects clés du projet. « La réussite de ce projet dépend de l’harmonie entre tous les acteurs concernés. Il est essentiel que nous travaillions ensemble pour assurer une mise en œuvre efficace et durable des infrastructures de drainage », a-t-il relevé. M. Mare Lo a mis en avant la bonne coopération entre les différents concessionnaires et les services techniques, notamment la NDE, qui permet de gérer efficacement les interférences entre les travaux de drainage et les infrastructures existantes. Selon le représentant de la Banque Mondiale, cette échéance est déterminante pour éviter des perturbations majeures et garantir une gestion efficace des eaux pluviales.
Par ailleurs, M. Mare Lo a insisté sur le soutien financier et technique apporté par la Banque Mondiale, réaffirmant l’engagement des partenaires à favoriser des solutions durables pour le drainage des eaux et les infrastructures en milieux urbain et rural. Le représentant de la Banque Mondiale en a appelé à une continuité des efforts afin que les résultats obtenus aujourd’hui puissent servir de référence pour les prochaines étapes du PIDUREM à Dosso et au Niger tout entier.
Abdoul Moumouni Mahamane, Stagiaire ONEP/Dosso