
M. Abdoulaye Seydou (au centre), ministre du Commerce et de l’Industrie
Le ministre du Commerce et de l’Industrie a effectué plusieurs visites à Maradi dans le cadre d’une mission dans la région. Il s’est agi pour le ministre Abdoulaye Seydou d’apprécier de visu les conditions de travail des services relevant de son département ministériel, de discuter avec les commerçants et visiter quelques unités industrielles.
Concernant les services, le ministre et sa délégation se sont rendus à la Direction régionale de l’Industrie et de l’entrepreneuriat des jeunes, à la Direction Régionale de Commerce et à la Chambre de Commerce. Dans tous ces services, aucun problème majeur n’a été signalé car, ils disposent d’assez de bureaux et agents pour conduire leurs activités. Il a aussi visité la Société de Cuirs et Peaux (SCP), une société unipersonnelle qui est en hibernation par faute de partenaires et de débouchés depuis le déclenchement du covid19 en 2019.
A l’issue de toutes ces visites, le ministre du Commerce et de l’industrie, M. Abdoulaye Seydou, a indiqué avoir trouvé au sein des services relevant de son département ministériel un environnement favorable au travail, avec des infrastructures adaptées qui répondent aux exigences de leur travail et ce, grâce au soutien des autorités régionales. « Nous avons trouvé des collaborateurs qui sont au point, en termes d’offres adaptées aux besoins de la région », a-t-il soutenu. Il s’agit là d’être plus proches des opérateurs économiques, de tous les acteurs qu’il y a dans le circuit économique, devait-il ajouter.
Toutefois, le ministre a indiqué avoir relevé des insuffisances en ce qui concerne le niveau d’exploitation de ces opportunités au niveau du guichet unique. « Pour l’année 2024, il n’y a eu qu’une vingtaine de personnes qui ont eu à recourir à ce service de proximité. Il y a donc la nécessité de sensibiliser les opérateurs économiques quant à l’importance de ce service », a-t-il dit.
Au niveau du Marché Moderne de Maradi, le ministre du Commerce et de l’Industrie dit avoir constaté qu’il est occupé à 71%, ce qui n’est pas du tout reluisant du fait que le marché est là depuis une décennie et compte encore des boutiques fermées. Là, le ministre indique qu’il va falloir mettre l’accent sur la sensibilisation et la création d’un cadre d’échange et de dialogue entre les différents acteurs. Pour ce qui est des boutiques non encore achevées depuis la construction de ce marché, le ministre a affirmé que la situation sera examinée de concert avec d’autres ministères compétents.
Au niveau de la Société de Cuir et Peaux (SCP), le ministre a constaté que l’usine de traitement de peaux a fermé à l’avènement du covid 19, avec le retrait de certains partenaires. « L’usine peut redémarrer le plus rapidement possible. Nous avons prévu et inscrit le redémarrage d’un certain nombre d’usines dans nos actions prioritaires. Nous allons travailler pour que cette usine comme d’autres, puisse redémarrer rapidement », a-t-il confié. Après la relance de cette usine, le ministre prévoit son extension de manière à ce que la peau qui sera traitée, servira sur place à la confection d’articles, en lieu et place de l’exportation de la matière pour sa finition sous d’autres cieux.
Tiémogo Amadou, ONEP Maradi