Le Conseil Consultatif National ad’hoc de Politique Fiscale (CNCPF) s’est réuni, le mardi 7 janvier 2025, dans la salle des réunions du Ministère de l’Économie et des Finances pour sa 2è session extraordinaire. Il s’agira, au cours de cette session, de formuler des avis sur les mesures d’ordre politique contenues dans les livres I, II, III et IV du projet du Code général des impôts. L’objectif étant d’assurer une simplification de la législation fiscale et une grande modernisation des procédures.
C’est le Secrétaire général du Ministère de l’Économie et des Finances, président du CNCPF, M. Alio Daouda, qui a présidé la cérémonie. L’autre objectif de cette réforme vise spécifiquement à élargir l’assiette fiscale pour renforcer la justice fiscale, moderniser les procédures fiscales afin de mieux administrer les impôts et soutenir le secteur privé pour améliorer la compétitivité de l’économie nationale.
Selon le président du Conseil Consultatif National ad’hoc de Politique Fiscale, ces réformes engagées visent à renforcer le cadre juridique et apporter une plus grande simplification et modernisation de la législation fiscale. « Je rends hommage à nos Régies fiscales pour l’important travail qu’elles ne cessent de déployer nuit et jour dans la collecte des impôts, la levée de toutes les recettes internes nécessaires au financement des actions de développement conduites par les plus hautes autorités du Niger », a-t-il souligné.
En outre, M. Alio Daouda a ajouté qu’il s’agira, en cette circonstance pour chacun d’entre eux, d’aborder les échanges avec une ouverture d’esprit critique et une approche constructive afin que le Code général des impôts qui sera adopté puisse prendre en compte non seulement nos réalités socio-économiques, mais aussi constituer un instrument juridique moderne et efficace d’une mobilisation accrue des recettes internes et du développement de notre secteur privé.
« Pour remédier aux difficultés liées à la levée optimale des recettes internes, un vaste chantier de simplification de la législation et de modernisation des procédures fiscales a été engagé en 2022 dans le souci de concilier la politique de promotion du secteur privé au Niger avec le besoin de mobilisation accru des recettes fiscales à travers l’élargissement de l’assiette fiscale et la rationalisation des dépenses », a-t-il expliqué.
Le président du CNCPF a, par ailleurs, rappelé que cette session se tient dans un contexte où le Niger s’est lancé dans la conquête de sa pleine souveraineté, dont la souveraineté financière constitue un pilier fondamental. « Ce défi ne saurait être relevé qu’à travers notre engagement collectif et notre volonté commune d’apporter des innovations positives et profondes dans notre système fiscal afin de garantir la contribution juste et équitable de chaque Nigérien à la couverture des charges publiques », a-t-il conclu.
Hamissou Yahaya(onep)