La Première Dame, Hadjia Khadîdja Bazoum, présidente de la fondation Noor et ambassadrice du secteur de l’Eau, Hygiène et Assainissement, a présidé hier matin au Centre international de conférences Mahatma Gandhi l’ouverture des travaux de la 2ème édition du Forum de haut niveau de mobilisation sociale sur l’eau, l’hygiène et assainissement. L’objectif principal de ce forum est de permettre aux acteurs d’échanger sur les progrès réalisés dans le secteur de l’eau, de l’hygiène et de l’assainissement en milieu urbain et rural et de discuter sur les voies et moyens permettant de parvenir à un consensus sur la façon de faire face aux défis du secteur. L’ouverture des travaux a été marquée par la présence de plusieurs personnalités et des partenaires accompagnant le Niger dans ce secteur.
Au cours de cette journée, les participants ont discuté de ce défi majeur qu’est l’accès à l’eau potable ainsi qu’aux services d’hygiène et d’assainissement. La concrétisation de ce droit fondamental qu’est l’accès à l’eau réduira significativement la souffrance de la population rurale surtout les femmes. Cette rencontre a été aussi l’occasion pour les acteurs présents de discuter de cette problématique dont l’atteinte fait partie du respect du droit humain et surtout la dignité de l’être. Elle facilite la lutte contre les maladies hydriques et constitue un levier au développement durable.
En lançant les travaux, la Première Dame a dit que cette rencontre se tient en prélude à la célébration de la Journée mondiale de l’eau, édition 2023 prévue le 22 mars sur le thème «Accélérer le changement pour résoudre la crise de l’eau et de l’assainissement». Pour Hadjia Khadîdja Bazoum, ce thème cadre parfaitement avec les orientations stratégiques du Président de la République pour le secteur de l’eau et de l’assainissement telles que définies dans le Programme de Renaissance acte 3. «Si tous les acteurs s’engagent autour de cette noble volonté politique, je suis convaincue que le besoin en eau potable des Nigériens sera atteint d’ici 2030. Voilà pourquoi, ce forum nous donne l’occasion de nous pencher sur la recherche de solutions durables et de nature à favoriser l’accès universel à l’eau potable, l’hygiène et l’assainissement pour les familles, les écoles et les centres de santé», a assuré la Première Dame.
Auparavant, la ministre de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification, Mme Garama Saratou Rabiou Inoussa assurant l’intérim du ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a rappelé que notre pays a eu une participation distinguée au 9ème forum de l’eau tenu à Dakar en 2022. Selon la ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement par intérim, le Niger, à l’instar de nombreux pays, fait face à de nombreux défis sur le secteur de l’eau, l’hygiène et l’assainissement. «Les effets immédiats du changement climatique sont observables chaque année avec des sécheresses et des saisons pluvieuses souvent marquées par d’intenses précipitations qui malheureusement engendrent des inondations causant des pertes en vies humaines et d’importants dégâts matériels. Nous sommes tous interpelés afin d’entreprendre des actions résilientes de valorisation et de gestion plus efficaces de nos ressources en eau», a-t-elle déclaré. Elle devait par la suite préciser que ce forum vient à point nommé car il constitue un cadre idéal de plaidoyer et de mobilisation non seulement des parties prenantes mais également des ressources financières indispensables pour relever le taux d’accès aux services améliorés d’eau potable, d’hygiène et assainissement.
De son côté, le président du Réseau nigérien des journalistes pour l’eau et assainissement, M. Ousmane Dambadji, a souligné que cette rencontre donne l’opportunité à tous les acteurs pour discuter sur les orientations stratégiques du Président de la République dans le secteur de l’eau, précisant qu’un Nigérien sur deux n’a pas actuellement accès à l’eau potable.
Mamane Abdoulaye(onep)