Alou Moustapha
Convaincus qu’il n’y a ni progrès encore moins développement sans indépendance véritable, sans souveraineté pleine et entière et conscients que dans l’histoire, aucun pays sous domination n’a amorcé son développement, à fortiori se développer, le Général d’Armée Assimi Goïta, le Capitaine Ibrahim Traoré et le Général d’Armée Abdourahamane Tiani ont décidé de jouer leur partition.
Pour les trois Chefs d’Etat de la Confédération AES, il n’y a aucune illusion à se faire : ce sont les Etats véritablement souverains qui élaborent des politiques publiques à même d’impulser le progrès et le développement.
C’est pourquoi, « ce que nous avons fait, c’est de mettre un terme à tous les contrats léonins et engagements biaisés qui ne vont pas dans le sens des intérêts de nos Etats et de nos populations ; aussi, désormais les seuls contrats qui nous motivent sont ceux qui préservent les intérêts de nos pays », a déclaré, le 23 décembre dernier à Bamako, au Mali, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani.
Le Président de la République, Chef de l’Etat de poursuivre : « Vous comprenez bien que dans ces conditions, nous ne pouvons que nous attendre à l’adversité de ceux qui, par le passé, décidaient pour nos pays, de ceux qui ont pillé nos ressources ainsi que de tous ceux qui profitent de cette situation, citoyens africains ou personnes étrangères à notre continent ».
A travers ces propos pleins d’enseignements du Général d’Armée Abdourahamane Tiani, on comprend aisément et on saisit facilement les raisons de la perfidie, de l’animosité et de l’hostilité sans commune mesure que certains personnages, lobbys et groupes de pression, de l’intérieur comme de l’extérieur, vouent à la Confédération AES.
On comprend, aussi les mobiles de l’adversité de certaines puissances étrangères dont la France, actrice majeure du pillage de nos ressources naturelles, et de tous ceux qui profitaient de cette situation. C’est ainsi qu’il faut expliquer leur acharnement sans limite, leur hargne sans borne, à briser l’élan des fils et filles de la Confédération, déterminés à prendre leur destin en main et poursuivre l’œuvre de construction confédérale.
L’objectif général comme les objectifs spécifiques de cette hostilité sont donc connus : briser notre élan pour nous soumettre, saboter nos installations économiques, saborder les efforts de développement, discréditer les institutions nationales et confédérales, troubler la cohésion sociale dans nos pays, créer des conflits communautaires, bref susciter le chaos et justifier, in fine, une intervention extérieure, avec la France comme tête de pont, ou un mécontentement populaire.
Aujourd’hui, à l’épreuve du temps et des faits, toutes ces manœuvres perfides mises en œuvre par la France, ses marionnettes sous-régionales et autres pantins locaux ont échoué « et échoueront toujours inch’Allah, car elles trouveront en face des peuples sahéliens dignes, vigilants, résilients et encore plus déterminés à prendre leur destin en main », dira le Général d’Armée Abdourahamane Tiani du haut de la tribune de la 2è session du collège des Chefs d’Etat de la Confédération AES tenue il y a quelques jours à Bamako au Mali.
Au demeurant, avec la création de la confédération AES, qui a intégré toutes les données sur les raisons qui guident les ennemis internes et externes à vouer aux gémonies les dirigeants de la Confédération, et tirant toutes les leçons de notre histoire ancienne et contemporaine, le peuple de l’AES, soudé derrière les trois Chefs d’Etat, restera le rempart contre toutes ces manœuvres et autres velléités.
D’ailleurs, aujourd’hui derechef, la Confédération suscite tous les espoirs et donne entière satisfaction aux populations qui reçoivent chaque jour des réponses positives à leurs aspirations profondes et constatent avec enthousiasme les progrès indéniables réalisés au niveau des trois (3) piliers fondamentaux de notre organisation commune.
Moustapha Alou (ONEP)
