La 2ème session ordinaire du Parlement des jeunes du Niger au titre de l’année 2022, s’est déroulée du vendredi 17 au dimanche 19 mars 2023 à Niamey. C’est le 1er Vice-président de l’Assemblée nationale, l’honorable Kalla Ankourao qui a présidé la cérémonie d’ouverture de ladite session en présence du président du Réseau parlementaire nigérien sur les questions des jeunes du Niger, l’honorable Amadou Massalachi, la présidente du parlement junior Mlle Ouma-Kaltoume Elhadji Abala et de 171 députés juniors, dont 93 filles et 5 de la diaspora. La fin de ladite session a été marquée par le discours de clôture de la présidente du Parlement junior Mlle Ouma-Kaltoume Elhadji Abala, suivie d’une visite guidée au centre international de conférences Mahatma Gandhi.
A l’ouverture des travaux de cette session, le 1er vice-président de l’Assemble nationale l’honorable Kalla Ankourao, a souligné que la présente session se tient à quelques mois de la fin de leur mandat des jeunes parlementaires qui interviendra après la session du mois d’août prochain. «C’est donc tout naturellement que je vous exhorte à redoubler d’efforts afin de capitaliser l’enseignement qui vous est dispensé par les experts dans les différents domaines liés à la vie des jeunes et de la nation», a-t-il déclaré.
Pendant cette session, les jeunes parlementaires ont eu à échanger sur des thèmes importants comme la mendicité, l’éducation dans un contexte d’insécurité ainsi que la culture et la consolidation de la paix. «Durant vos travaux et dans le cadre de l’apprentissage de la démocratie et de la vie parlementaire, vous aurez à effectuer des simulations des travaux législatifs en commissions, sous l’encadrement du personnel technique de l’Assemblée nationale dont je salue au passage l’inestimable et précieux concours», a déclaré M. Kalla Ankourao ajoutant que la mendicité est devenue un fléau et en tant que tel, constitue une menace pour notre société. «Son exportation à l’extérieur de nos frontières écorne l’image de notre cher pays. Plusieurs femmes et enfants, souvent bien portants, s’abonnent à cette pratique avilissante transformée en une activité lucrative. La volonté d’endiguer ce fléau a été plusieurs fois réaffirmée par les plus hautes autorités de notre pays qui ont déjà pris plusieurs décisions dont celle de rapatrier au Niger tous regroupements de nigériens à l’extérieur qui n’ont comme seule occupation que la pratique de la mendicité», a-t-il ajouté.
En ce qui concerne, l’insécurité que vivent au quotidien les populations dans certaines localités du pays et qui impacte sérieusement l’éducation scolaire avec comme conséquence, la fermeture de nombreuses écoles et le déplacement des populations, le 1er Vice-président de l’Assemblée nationale a souligné qu’on peut se réjouir du retour progressif de la sécurité dans plusieurs localités. «Si cette tendance se poursuit la réouverture de plusieurs écoles dans les zones en crise peut être envisagée dès la rentrée d’octobre prochain», a estimé M. Kalla Ankourao.
Quant au président du réseau parlementaire nigérien sur les questions des jeunes, l’honorable Amadou Massalachi, il a profité, de cette occasion pour remercier toutes les bonnes volontés qui ont su conjuguer leurs efforts pour la tenue de ces travaux. En créant le réseau, a-t-il indiqué, l’Assemble nationale lui a assigné les objectifs de sensibiliser les pouvoirs publics sur la mise en œuvre de la convention relative aux droits de l’enfant, adoptée par l’Assemble générale des Nations Unies le 20 novembre 1989 et ratifiée par le Niger le 06 août 1990 ; d’éveiller les jeunes aux valeurs de respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales ; de permettre aux jeunes de participer activement à la promotion de leurs droits et à la recherche de solutions à leurs problèmes ; de lutter contre les pratiques néfastes à l’épanouissement des jeunes et contre toute forme de violence à leur égard.
Pour sa part, la présidente du Parlement des jeunes du Niger, Mlle Ouma-Kaltoume Elhadji Abala, a précisé que leurs sessions ont toujours été mises à profit pour les entretenir sur les questions d’actualités, surtout celles qui touchent de plus près la jeunesse et l’enfance. «Hier à Dosso, des questions relatives à l’environnement, le dispositif institutionnel sur la protection de l’enfant, la corruption, surtout celle qui sévit en milieu scolaire et bien d’autres encore étaient à l’ordre du jour», a-t-elle dit. Elle a annoncé que la présente session abordera des thèmes comme la problématique de l’éducation dans un contexte d’insécurité, le rôle de la jeunesse dans la culture ainsi que la préservation de la paix. «Une autre question qui interpelle le parlement des jeunes est liée à la mendicité en ce qu’elle affecte la jeunesse», a-t-elle ajouté.
Omar Abdou (stagiaire)