Deux arbitres Nigériens sont en train d’écrire en lettre d’or l’histoire de cet art martial venu du Corée, et dénommé Taekwondo. Il s’agit des arbitres internationaux Hamza Sadikou Sani et Ibrahim Issa Samsou. Après le sacre du vice champion olympique et champion du monde, l’icône national Abdoulrazak Issoufou Alfaga, et du médaillé de bronze au championnat du monde junior Maharana Mahamadou, c’est autour des arbitres nigériens de Taekwondo, de réaliser des prouesses à l’international.
Hamza Sadikou Sani et Ibrahim Issa Samsou ont ainsi réalisé respectivement la meilleure performance en arbitrage poomsea (Kata) et Kyorugui (combat) au Séminaire International des arbitres organisé par la Fédération Mondiale de Taekwondo à Dakar au Sénégal du 11 au 18 avril dernier. Et suite à cette performance exceptionnelle, ces hommes en blancs, (les deux arbitres Nigériens), ont été invités par l’Union Africaine de Taekwondo (WTAF) pour arbitrer à l’occasion de la 3ème édition des Jeux Africains de la Jeunesse qui s’est tenue du 18 au 28 juillet 2018 en Algérie. Au cours de cette compétition de portée continentale, nos deux compatriotes se sont brillamment distingués en faisant une belle prestation sur les tatamis de la salle Mokhtar Laaribi du complexe El Biar de la capitale algérienne.
Pour la première fois dans l’histoire du Taekwondo Nigérien nos internationaux sont invités par la Fédération Mondiale de Taekwondo pour arbitrer le prestigieux Grand Prix de Moscou. C’est assurément là, l’expression de la confiance placée en eux par la grande institution qui gère le Taekwondo mondial. Au surplus, c’est la reconnaissance de la compétence et du professionnalisme de ces deux arbitres qui amorcent ainsi une ascension fulgurante dans ce métier. Il faut rappeler que le Grand Prix est une forme spéciale de compétition à laquelle sont invités les meilleurs athlètes du monde et les meilleurs arbitres pour préparer l’élite mondiale de Taekwondo. C’est donc une fierté nationale de voir nos arbitres officier au cours de cette compétition. Au-delà de la fédération nigérienne de Taekwondo qui doit les appuyer dans cette démarche, ils ont besoin du soutien des pouvoirs publics et de tous les Nigériens. Bon vent à Hamza Sadikou Sani et à Ibrahim Issa Samsou.
Oumarou Moussa(onep)