Formé en digital marketing, en gestion et en photographie, il travaille dans le métier du graphisme. Passionné de dessins depuis l’enfance, il s’y adonne à cœur joie et à force de travailler et de persévérer, il finit par faire du graphisme son métier. Ce talentueux artiste nous parle de son parcours, de son travail et surtout de son statut d’indépendant.
Plus connu sous le pseudonyme ‘’Don César’s’’, de son vrai nom Issoufou Mamadou Souley, il est acteur, comédien, humoriste, graphiste, photographe. Indépendant dans son domaine, il possède une palette de compétences aussi variées que complémentaires, qui lui permettent d’avoir un œil exercé sur ce domaine prometteur. Les mots qui définissent son métier sont le Web design, la création d’identité graphique, l’illustration, la typographie, le photomontage et la vidéo… Depuis quatre (4) ans qu’il exerce ce métier de graphisme, l’envie de tater d’autres terrains l’anime et c’est sur les présentations de scènes comiques que son esprit s’est orienté. C’est ainsi qu’il organisera demain samedi un évènement culturel dénommé Bienvenue à Niamey comme on l’entend. Le thème qui sera abordé pendant ce spectacle d’humour sera, selon ses dires, son premier One Man Show. Cette manifestation vise à faire rire l’assistance sur des sujets de tous les jours tout en échangeant sur des faits et phénomènes bien réels qui se passent autour de nous, dans nos vies quotidiennes, raconter des histoires drôles. D’après lui, des sujets sont relatifs à la paix et à la cohésion sociale qui existe dans notre pays. Evoquer les liens de solidarité, de fraternité qui unissent les différentes communautés du pays.
Don Cesar’s a une réelle passion pour son métier de graphiste et nous le fait comprendre par ses paroles et aussi ses nombreuses créations, disponibles sur les réseaux sociaux. Ses capacités à entreprendre lui permettent de vivre de cet art, mais aussi d’enrichir ce patrimoine. Sa communauté est de 80 mille abonnés sur les medias sociaux qu’il espère élargir.
Ce graphiste a envie de découvrir et de se faire connaitre, faire également connaitre ses produits en proposant à ses abonnés différents types de contenus, qui peuvent leur plaire. Notamment un évènement, une histoire, un logo, des tutos sur Photoshop, de la retouche photo et aussi des vidéos interactives avec cette communauté virtuelle
En dehors de la comédie, il a une agence de Communication basée à Niamey qui est spécialisée dans les formations en infographie, l’impression, les conceptions graphiques.
« Je faisais des dessins, des Illustrator sur le Web et j’ai eu à travailler avec beaucoup de personnes d’ici et d’ailleurs. Ces petits travaux m’ont boosté et depuis lors, je me suis intéressé à l’infographie, aux affiches et aux logos ».
Don Cesar, toujours à la quête de savoir, regardait régulièrement des vidéos tutoriels pour apprendre. Il s’est auto formé et s’est amélioré de plus en plus et sait présentement tout de l’infographie (Affiche, Flyer, Logo, Magazine, Dépliant, Panneaux, etc.)
« J’aime beaucoup la culture nigérienne que je montre de par mes vidéos comme celle des mesures prises lors du couvre-feu à Niamey où nous étions confinés et il n’y avait pratiquement plus de distraction. Un moment difficile mais qui fut riche en productions, une façon de semer la joie dans les cœurs. De la conception à l’impression avec des machines que j’ai pu payer pendant mes voyages à l’extérieur », a dit tout joyeux l’artiste.Selon lui, la culture nigérienne est une richesse que nous devons coûte que coûte préserver ; elle reflète notre identité ; « j’aime ces talents artistiques qui éclosent et qui font connaitre le Niger partout. On a des talents ; il faut croire aux artistes nigériens, leur donner les moyens et les résultats seront au rendez vous ». « Je suis fier de ce travail qui me procure la paix du cœur et de l’esprit, le chemin fut long, parsemé d’embuches, mais à force de travailler et de m’accrocher, il a fini par payer. A travers ce métier, je sème la joie dans les cœurs, assiste des personnes qui sont dans le besoin», précise-t-il avec beaucoup d’espoir.
Par Aïssa Abdoulaye Alfary(onep)