Le Vice recteur de l’Université Abdou Moumouni, Pr Rabani Adamou a présidé hier matin à Niamey, l’ouverture d’un atelier de renforcement de capacité des acteurs du domaine de la sécurité, de l’état de droit et les changements climatiques pour créer et pérenniser une Communauté de pratique autour de la résilience communautaire. La cérémonie s’est déroulée en présence du directeur général du centre national d’étude stratégique et de sécurité (CNESS), du coordonateur national du projet OKP-SHL-RESCOM ainsi que de plusieurs participants.
L’objectif de cet atelier est d’amener les acteurs à s’engager activement dans la Communauté de Pratique (CdP) afin d’identifier ensemble le modèle de Cdp à appliquer, les objectifs posés pour la CdP, le rôle de l’Université dans la Communauté de Pratique et le type d’échanges à favoriser.
Dans son discours d’ouverture, le Vice-recteur de l’Université Abdou Moumouni a indiqué que cet atelier portant sur le projet de TNT + OKP-SHL-20049, intitulé «Faciliter l’émergence d’une communauté régionale de pratiques pour renforcer la résilience des communautés au Sahel» va contribuer à la réalisation du second résultat et les indications de réalisation du projet, qui porte sur la création et l’opérationnalisation des plateformes d’échanges sur les expériences en sécurité et état de droit (SED), les cliniques juridiques et les caravanes juridiques.
«Le Projet TMT + vise à mettre en place une formation sur mesure par un consortium de trois institutions aux pays Bas (MS, ECDPM et CINOP) pour le renforcement de capacité des trois Universités du Sahel que sont l’Université des Sciences Juridique et Politique de Bamako (Mali), l’Université Abdou Moumouni du Niger et l’Université Joseph Ki Zerbo du Burkina Faso», a-t-il expliqué.
Pr Rabani Adamou a aussi ajouté que dans le cadre de la mise en œuvre du projet TMT +, il s’agit de collecter et de partager des informations pertinentes sur le projet OKP-RESCOM et la communauté de pratique et auprès des partenaires afin de créer une communauté de pratique (Cdp) au niveau national autour de la résilience communautaire et la SED dans le contexte du projet.
Pour sa part, le coordonnateur national du projet OKP-SHL-RESCOM, M. Lawali Damgo a rappelé que le programme OKP-RESCOM Sahel est un programme de recherche mis en œuvre par trois Universités sahéliennes. Ce programme est financé par le ministère des affaires étrangères néerlandais et certaines institutions et aborde la problématique du changement climatique, de la sécurité et de l’état de droit au Sahel. M. Lawali Damgo a souligné que le programme OKP-RESCOM s’est fixé comme objectif de renforcer les capacités des institutions d’enseignements et de recherche des trois pays du Sahel en vue de contribuer d’une part à la connaissance des interactions entre les changements climatiques, les conflits, les questions de sécurité et l’état de droit et d’autre part à l’identification et à la mise en œuvre de mesure visant à renforcer la résilience des communautés et aux effets du changement climatique, des conflits et au renforcement de l’état de droit. «Ce programme essaye de questionner le monde de la recherche pour savoir comment optimiser l’apport de l’Université pour une résilience des communautés», a indiqué le coordonnateur national du projet OKP-SHL-RESCOM.
Yacine Hassane(Onep)