Le bureau de la représentation permanente de la CEDEAO au Niger en collaboration avec le Département des affaires sociales et du genre de la commission de la CEDEAO et la cellule Nationale de cette organisation au Niger, organisent du 31 mai au 2 juin 2022 un atelier de plaidoyer pour contribuer à l’amélioration de la sécurité des personnes dans l’espace communautaire.
A l’ouverture des travaux, le secrétaire général du ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération M. Ado Alhadji Abou a précisé qu’au Niger, la question de « sécurité humaine » occupe une place prépondérante dans les priorités nationales. En effet, a-t-il souligné, le premier axe de la déclaration de politique générale du gouvernement est relatif à la sécurité et la quiétude sociale. Il s’agit pour le Gouvernement, sous la haute impulsion de SEM Mohamed Bazoum, Président de la République, Chef de l’Etat, a-t-il ajouté de garantir de meilleures conditions de vie pour la population, tout en assurant la paix et la tranquillité aux citoyens dans leur vie quotidienne et/la conduite de leurs activités économiques et sociales. M. Ado Alhadji Abou, a salué la tenue de cet atelier de renforcement de capacités pour son importance dans la prise en charge des questions relatives à la sécurité humaine.
Pour sa part, la représentante résidente de la CEDEAO au Niger, Mme Liliane Alapini a affirmé que la réalisation de cet atelier souligne une prise de conscience collective quant à la nécessité urgente de renforcer et de mettre en place un mécanisme de sécurité et de protection humaine dans notre zone communautaire en général et au Niger en particulier. Ainsi, Mme Liliane Alapini a notifié que l’organisation de cet atelier répond aux défis auxquels le pays est confronté en matière de protection et de sécurité humaine notamment : la violence basée sur le genre, la violence contre les enfants, la protection des droits de l’enfant, la protection sociale, la prévention et le contrôle des drogues, l’extrémisme violent et l’insurrection, le trafic de migrants, la traite des personnes, le trafic d’armes, le changement climatique, la crise alimentaire (au Sahel en général), la pandémie actuelle de COVID-19, etc. « Un grand nombre de risques auxquels le Niger est confronté et qui empiètent sur le profil de protection et de sécurité humaine repose sur sa situation géographique de carrefour terrestre entre l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique du Nord », a-t-elle déclaré. Aussi, Mme Liliane Alapini a réaffirmé l’engagement de toute la Commission de la CEDEAO, à travailler assidûment avec le Gouvernement du Niger et les autres parties prenantes pour améliorer la sécurité et la protection humaine dans le pays.
La représentante de la cellule nationale de la CEDEAO, Mme Haj. Raheemat Momodu a annoncé qu’au dernier jour de cet atelier la Commissaire aux Affaires Sociales et au Genre de la Commission de la CEDEAO et son équipe vont effectuer une visite de Plaidoyer de Haut Niveau auprès du Premier ministre M. Ouhoumoudou Mahamadou. Ce plaidoyer constituera le point de départ pour la mise en place d’un Mécanisme intégré de coordination de la protection et de la sécurité humaine de la CEDEAO (ECO-PHSICM).
Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)