Les travaux de l’atelier de validation de l’avant-projet des textes sur l’asile au Niger ont pris fin hier mardi 13 juin dans l’après-midi à Niamey. Organisée par la commission nationale d’éligibilité au statut de réfugié, cette rencontre fait suite à l’atelier d’échange élargi à la mission internationale d’appui pour la réforme de la législation en matiére d’asile au Niger tenu en mars dernier à Niamey.
Au cours des échanges qui ont duré 48 heures, il s’est agi pour les participants de faire une derniére relecture des avant-projets de la loi et de son décret d’application et de procéder à leurs validations. Cette étape va permettre de disposer de textes corrigés et validés par le comité en charge de la révision et des principaux acteurs de mise en œuvre avant la remise officielle au ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation.
Il faut rappeler que depuis le Forum mondial sur les réfugiés tenu en décembre 2019 à Généve, le Niger s’est engagé à reformer son systéme d’asile. Jusqu’à cette date, un certain nombre d’activités a été réalisé à savoir la crétaion et l’installation officielle d’un comité technique chargé de la révision des textes, le rectrument du cabinet de consultation chargé de la révision. A cela s’ajoutent une réunion de cadrage, une réunion de validation du rapport diagnostic et une reunion pré-évaluation des avant-projets des textes. Enfin, il y a eu la tenue des ateliers régionaux et la tenue de l’atelier élargi à la mission internationale.
Pour le coordonnateur de la commission nationale d’éligibilité au statut de refugié M. Malangoni Ibrahim, la présence massive des participants à cet atelier temoigne de l’engagement de ceux-ci et surtout de leur l’intérêt à mettre en place un systéme d’asile conforme aux normes internationales sachant que la question des personnes ayant besoin de protection internationale est évolutive. «Cette réforme se veut dynamique et inclusive car elle prend en compte les questions de la protection des personnes apatrides et confére une part de responsabilité aux collectivités territoriales», a souligné M. Malangoni Ibrahim.
Rahila Tagou (ONEP)