Le Secrétaire général adjoint du Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires sociales, M. Abdoulaye Alhassane, a présidé, le lundi 21 Octobre 2024, l’atelier de validation du guide de vérification de l’effectivité de la gratuité des soins et services au profit des femmes et des enfants de zéro à cinq ans (0-5ans). Organisé par l’Institut National d’Assistance Médicale (INAM), avec l’appui du projet LAFIA IYALI, cet atelier a pour objectif de soulager les souffrances des couches vulnérables à travers le renforcement du contrôle par rapport à l’effectivité des soins et services au profit des femmes et des enfants de 0 à 5 ans.
Dans ses propos liminaires, le Secrétaire général adjoint du Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, M. Abdoulaye Alhassane, a précisé que cette réforme vise à soulager les souffrances des couches vulnérables (les femmes en âge de procréer et les enfants de zéro à 5ans) à travers le mécanisme de prise en charge gratuite des soins et services de santé.
Ainsi, les prestations au niveau des formations sanitaires publiques sont, notamment, la césarienne/la prise en charge de la grossesse extra utérine et la rupture utérine, la consultation prénatale, la contraception, les soins aux enfants de 0 à 5 ans et les cancers gynécologiques. « Dans ce cadre, déjà 2.047.490.078 FCFA ont été remboursés aux formations sanitaires au titre de l’année 2023 ; toute chose ayant permis de soulager ces structures pour fournir des soins et services de qualité à la population », a-t-il souligné.
Par ailleurs, M. Abdoulaye Alhassane a ajouté que la vision stratégique du gouvernement est de faire de l’INAM un outil pour lever les barrières financières liées à l’accès aux soins et services de santé de qualité, conformément à la mission qui lui a été confiée. « C’est d’ailleurs dans un souci de cohérence et d’efficacité d’actions que les plus Hautes Autorités ont décidé de l’élaboration de cet important document qui est soumis à votre appréciation en vue de sa validation », a-t-il conclu.
Salima H. Mounkaila (ONEP)